iOS 26 : sous la pression de Bruxelles, Apple prend une décision inédite
Apple vient d’ouvrir ses services comme Messages et Téléphone à la concurrence en Europe.
La guerre est définitivement déclarée entre Bruxelles et Apple. L’institution européenne tente de casser le monopole de la marque à la pomme, qui se défend autant que possible. Après avoir mis en place le port de charge universel (signant la mort du Lightning), l’Europe a enchaîné sur une autre victoire retentissante, avec le DMA.
Ce texte de loi prévoit notamment de faciliter la concurrence de l’App Store, en laissant les développeurs libres d’utiliser le système de paiement qu’ils souhaitent. Ils peuvent ainsi s’affranchir des commissions d’Apple (de l’ordre de 30 %). Bien que ces avancées aient toutes été faites en très peu de temps, la Commission européenne veut aller encore plus loin.
La messagerie dans le viseur de Bruxelles
L’instance avait notamment axé ses enquêtes sur le monopole d’iMessage dans les systèmes de communication de l’iPhone. Afin d’éviter un nouveau procès, Apple avait pris les devants l’an dernier, en introduisant les RCS (des SMS nouvelle génération) sur ses appareils.
Mais avec iOS 26, présenté en début de semaine par les équipes de Tim Cook, Apple va encore plus loin. En effet, la firme de Cupertino permet désormais aux services tiers « d’envoyer et recevoir des messages standard via les réseaux mobiles. » Cette fonctionnalité, disponible seulement en Europe.
Selon la documentation fournie par Apple aux développeurs à l’occasion de cette édition 2025 de la WWDC, les normes RCS, SMS et MMS sont pris en charge. En plus d’ouvrir la porte à la concurrence sur l’application Messages, Apple laisse les développeurs proposer un service tiers pour « téléphone ».
Un changement, forcé et contraint
Au sein de ce même document, la porte est ouverte à la création d’une « application de numérotation par défaut ». Cette soudaine ouverture n’est permise qu’en Europe. Le reste du monde devra continuer d’utiliser les applications natives développées par Apple.
Sur le vieux continent, l’utilisateur sera donc libre de faire son propre choix. Une liberté qui présente son lot de risque, et Apple n’oublie pas de le rappeler. Avec des applications tierces, la firme de Cupertino ne peut pas offrir le même niveau de sécurité et de confidentialité des données.