New Yorker : un abonnement unifié
«Nous allons vers une situation où si vous payez tant de dollars, vous pourrez nous lire dans la forme que vous voulez», a t-il assuré, que ce soit sur papier, sur Kindle, sur un iPad, ou n’importe quel autre liseuse.
Remnick n’apporte pas de solution technique à ce beau rêve qui se heurte aux différences profondes entre les plates-formes de distribution : quand Amazon propose un système d’abonnement prélevé automatiquement tous les mois, sur l’AppStore il faut payer au numéro. Et inutile de parler de l’inter-opérabilité entre les deux systèmes qui n’est pas pour demain la veille, au vu des relations entre Apple et Amazon…
En ce qui concerne le contenu cette fois, Remnick assure qu’il ne censurera jamais son magazine pour les beaux yeux d’Apple, qui n’hésite pas à empêcher la mise en ligne d’un canard affichant des photos coquines ou des applications de caricatures politiques.
«Nous publierons ce que nous publierons», indique t-il, «si le Pentagone ne me dit jamais rien concernant une enquête, alors Apple à Cupertino en fera autant. S’ils me jettent, alors ils me jettent».