Nouvel iPad, le test (2) : mise à l’épreuve
Après le déballage et les premières impressions, il est temps de voir ce que l’iPad a dans le ventre…
A lire : nouvel iPad : premier contact.
A l’usage
Image
Avec un logiciel d’affichage de carte comme IphiGéNie par exemple, qui permet d’afficher l’ensemble des cartes IGN du territoire français à l’ensemble des échelles disponibles, le résultat est saisissant : les nouvelles portions de cartes téléchargées à la volée s’affichent pratiquement aussi vite que celles qui sont déjà présentes dans la cache de la tablette.
– Photo :
– Vidéo
La caméra frontale FaceTime donne quant à elle un résultat tout à fait correct.
Sollicité longuement, le processeur semble chauffer davantage que son prédécesseur, sans toutefois atteindre les températures d’un ordinateur portable de «l’Ere précédente».
Le son
– Haut-parleur
Sans être exceptionnel, le son délivré par l’iPad est de bonne qualité, suffisamment du moins pour donner un peu de profondeur au visionnage d’un film ; inutile cependant de compter sur de la stéréo…
– Dictée Apple
Une mention spéciale à la dictée d’Apple, tant de par son efficacité que par sa rapidité, même en ce qui concerne le français, réputé difficile pour les moteurs de reconnaissance vocale. Avec cet outil, Apple marque un point auprès de tous ceux qui n’avaient pas jusqu’ici pu s’habituer au clavier virtuel, certains allant jusqu’à réclamer un clavier physique, mais également dans le secteur de «l’éducation spéciale». Cette dictée vient compléter utilement la panoplie des fonctions d’Accès Universel, en permettant à une nouvelle catégorie d’élèves en situation de handicap d’utiliser (presque) les mêmes outils que leurs camarades, sans qu’il soit besoin d’aller chercher des aides techniques compliquées.
L’astuce qui consiste à rendre la fonction disponible à partir d’une touche du clavier virtuel le rend du coup facilement disponible pour chacune des applications… à l’exception de la saisie des mots de passe : un bon point pour Apple au chapitre de la confidentialité.
Produire
On s’en doute, les capacités accrues de l’iPad de nouvelle génération sont mises à profit par l’ensemble des applications optimisées pour l’iPad, ne serait-ce que du point de vue de la vitesse d’exécution, et au premier chef bien entendu celles proposées par Apple.
Les jeux
Bien entendu, les jeux bénéficient au premier chef de cette débauche de puissance graphique délivrée par la puce A5X : les premiers rapports font d’ailleurs état d’une jouabilité et de graphismes étonnants sur des titres comme Sky Gamblers ou Infinity Blade II. FunTouch.net devrait sans aucun doute revenir plus en détail sur cet aspect de la question.
Les plus pressés d’entre vous pourront cependant satisfaire un brin de curiosité en consultant la vidéo que notre complice Stéphane Kurower a publié sur son propre site :
Autonomie
On l’a dit, malgré la puissance délivrée et le quadruplement de la résolution de la dalle, l’optimisation intervenue sur la nouvelle batterie et vraisemblablement l’ensemble de couple matériel / logiciel a permis de préserver assez miraculeusement l’autonomie du modèle précédent, sensiblement autour de 10h. Cependant, certaines applications gourmandes en énergie comme par exemple celle de Libération pourront faire sensiblement chuter celle-ci.
Malheureusement, chaque médaille a son revers. On a vu plus haut que cette autonomie préservée se faisait au prix d’une augmentation considérable de la capacité et la puissance de la batterie : du coup cette batterie nécessite un temps d’autant plus considérable pour restaurer ses capacités.
Comme pour les modèles précédents, le moyen le plus efficace est d’utiliser l’adaptateur secteur, le rechargement semblant particulièrement lent via le port USB ; il est de toutes façons impossible à travers un concentrateur USB, même alimenté.
Conclusion
Clairement, Apple a trouvé provisoirement la formule idéale, ou peu s’en faut, avec cette version. Les quelques défauts qui prévalaient encore l’an passé sur l’iPad 2 – principalement l’appareil photo difficilement utilisable en intérieur – sont gommés (pour ne pas dire balayés) par l’amélioration intervenue sur le capteur, et surtout le fantastique écran Retina… même si celui-ci n’est pas d’une résolution identique à celui de l’iPhone 4S. La préservation de l’autonomie et du tarif de vente conseillé sont sans doute à ce prix.
En revanche on regrettera pour le principe l’impossibilité programmée d’utiliser ce modèle sur les futurs réseaux LTE européens… il est vrai qu’Apple aurait du mal à tester sa tablette sur des réseaux qui n’existent pas encore, mais une communication loyale à ce sujet et largement disponible serait la bienvenue…
Enfin, on aurait aimé la mise à disposition d’un flash LED tant qu’à disposer du capteur photo de l’iPhone 4.
Malgré tout, et le design semblable de l’iPad de deuxième et troisième génération en dit sûrement quelque chose, la différence entre les deux iPad n’est pas suffisante pour justifier l’achat du nouveau modèle si l’on possède déjà un iPad de 2e génération… à moins de vouloir revendre l’ancien, ou de vouloir faire plaisir à quelqu’un de la famille !
En ce qui concerne les possesseurs de la 1e génération, la donne est toute autre et les progrès accomplis en deux ans justifient pleinement que l’on réfléchisse à un nouvel investissement, si comme nous vous avez succombé aux sirènes de «l’Ere post-PC !» . Si Apple semble en effet avoir soigneusement pesé le coût de ses composants (le capteur 5mpx de l’iPhone 4 et non celui de 8 mpx de l’iPhone 4S, par exemple), l’effort financier fait avec ce nouvel écran proposé pour le même prix que le modèle précédent justifie très largement l’acte d’achat si l’on songe à s’équiper.
Prix :
Wi-Fi
– 489,00 € 16 Go
– 589,00 € 32 Go
– 694,00 € 64 Go
Wi-Fi + 4G
– 609,00 € 16 Go
– 709,00 € 32 Go
– 814,00 € 64 Go
– la vitesse de l’affichage
– la puissance associée
– la camera HD 1080p
– l’appareil photo
– la connexion WiFi
– l’autonomie préservée
– le prix
– la lenteur de charge
– l’absence d’information LTE
– l’absence de flash