Les ayants droit ont la possibilité de demander à Google de ne plus référencer les liens menant à du contenu piraté. les diffuseurs et producteurs de contenu ont obtenu la tête de pratiquement 15 millions de liens; si le système est largement automatisé, Google garde un oeil sur les demandes des ayants droit qui parfois, vont un peu trop loin – hélas, il est impossible de surveiller tous les liens à supprimer. HBO, comme d’autres, ne se prive pas d’envoyer au moteur de recherche des listes d’URL à déréférencer, mais est allé un peu vite en besogne en réclamant de supprimer aussi un lien torrent permettant de télécharger VLC. Le logiciel open-source de lecture audio et vidéo permet certes de lire du contenu piraté, mais il n’en demeure pas moins parfaitement légitime.
Quoi qu’il en soit, le lien en question ne sert qu’à télécharger du contenu qui n’enfreint aucune droit. Le réseau du câble US liste également des fichiers qui ne lui appartiennent pas, comme des films porno, un album de Ben Harper, des épisodes de Naruto, Prince of Persia 5… Bref, cette sélection semble avoir été réalisée à la louche sans vraiment faire attention. HBO a donc visiblement fait une erreur de manipulation ou d’inattention (espérons).
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