Les nouvelles sur le front de Waterloo (Ontario), ne sont pas bonnes. Le constructeur du pays, BlackBerry, vient d’annoncer le débarquement de son CEO, Thorsten Heins, ainsi que de certains membres du conseil d’administration de la société. Fairfax, le fonds qui avait proposé de racheter l’entreprise 4,7 milliards de dollars, n’a pas pu amasser l’argent auprès des banques, signe du manque de confiance des investisseurs. Néanmoins, Fairfax peut injecter 1 milliard dans l’affaire, soit 250 millions de sa poche et le reste provenant d’acheteurs variés. Il en ressort un jeu d’écritures qui valorise l’action de 28,7%, Fairfax et sa clique pouvant à terme revendiquer 16% de la société.
Une fois le deal terminé, Heins laissera son poste à John S. Chen, actuellement président du board. Il aura la lourde mission durant son intérim de trouver un nouveau patron pour BlackBerry. Toute cette activité ne sera sans doute pas à même de sortir la société de l’ornière, qui n’a pas hésité à aller se vendre auprès d’Intel, d’Oracle, voire de Facebook.
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