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Édito

Pages 2

La PAO astucieuse, esthétique et facile, des possibilités accrues : Pages rivalise avec les plus grands, pour un prix au plus juste.

Talkinghead

Publié le

 
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Pages 2, nouveau chapitre

Le logiciel de mise en page simplifiée à la mode Apple passe en version 2 : nouveaux gabarits (modèles) de… pages – ce qui porte leur total à 60 ! -, des graphiques en trois dimensions, des courbes, des formes et des masques libres, des tableaux – l’une des demandes les plus répétées des utilisateurs, le publipostage. Le petit malin conserve toujours esthétisme, facilité d’utilisation en augmentant notablement ses possibilités : il rivalise sur certains points avec les plus grands, pour un prix riquiqui.

Gabarits
Les nouveaux gabarits au nombre de 27 comportent des documents de tous les styles de formats couvrant du poster au flyer, des storyboards et même des factures incluant déjà des formules de calculs préétablies prêtes à l’emploi dans des tableaux… (fonctions de tableurs ici partagées avec Keynote). Le tout sous diverses formes d’éclairages et d’ombres paramétrables !

Les graphiques
L’une des fonctions les plus demandées par les utilisateurs désireux de passer AppleWorks ou Office aux oubliettes : pouvoir créer des graphiques, fait son entrée en relief. Car qui dit graphes dans Pages dit graphiques en trois dimensions, ajoutant aussi de la texture : boisé, marbré ou bien métallique, les graphes auront du cachet Apple, c’est sûr !

Les images
Tous les effets et les possibilités déjà existantes sont au rendez-vous pour les images, avec un petit plus : comme dans iPhoto, luminosité, contraste, densité, saturation, niveaux et autres ajustements sont désormais possibles dans cette mouture. Les images issues de la bibliothèque d’iPhoto ne sont aucunement affectées par les changements, Pages procédant à sa propre copie du fichier original.

Bézier en forme
Les formes disposent maintenant dans Pages de courbes de Bézier ! Autre capacité qui manquait encore à la précédente version d’iWork pour en faire le remplaçant d’AppleWorks. Insérer une forme – là encore de nouvelles font leur entrée en scène – mais aussi les personnaliser : les points et tracés deviennent éditables. Les masques vectoriels sont de même acceptés…

Tableur, le voilà !
Des tableaux, oui, mais qui calculent ! Ça y est les tableaux font leur apparition dans le jeune logiciel de mise en page, et peuvent accueillir du texte évidemment, mais aussi des photos ou des graphiques. Ajout ou suppression de colonnes ou de rangées semblent avoir été prévus pour une facilité d’utilisation optimale.

Chemin de fer en un coup d’œil
Pages présente les documents dans un navigateur de chemin de fer, permettant de voir la totalité des pages du document, qu’il ait ou non un nombre important de folios, que ce soit pour un quatre-pages ou un rapport volumineux. Simplification bienvenue, le positionnement des recto et des verso (pages de droite ou de gauche) est visualisé. Glisser-déposer des pages pour les intervertir directement à partir de ce chemin de fer… des capacités de logiciel professionnel.

Publipostage
Interaction entre Pages et Carnet d’adresses, envoyer le même document avec un champ différencié pour chaque destinataire par un simple glisser-déposer des contacts ou des groupes est dorénavant dans les capacités de Pages.

Annotations
Pense-bêtes pas idiots, liste d’ajouts ou de corrections à effectuer prennent place dans une nouvelle barre de notes sans affecter la mise en page déjà réalisée. Visibilité ou non des annotations au choix de l’utilisateur.

Les mots à la Pages
Correction automatique (la fonction sera-t-elle disponible pour les autres langues que l’anglais ?), conversion en symboles © ou ®, le texte gagne en propriétés. Le styles de caractères et de paragraphes sont applicables au texte et aux nouveaux tableaux et graphiques.

Partage
Les capacités de prise en charge des formats tous azimuts et la fonction d’exportation restent essentielles à l’outil, vu le nombre limité d’utilisateurs jusqu’à présent. Pour croître et convaincre, Pages se doit non seulement d’assurer la compatibilité qui était celle de son prédécesseur AppleWorks, mais il doit pouvoir aussi passer le barrage physique de la puissante base installée de Microsoft Office. Oui, il exporte désormais en HTML (bien qu’il ne faille sans doute pas en faire un éditeur de sites). Apple promet que l’apparence rendue dans AppleWorks ou dans Microsoft Word sera « virtuellement préservée ». Reste à en voir le résultat sur ceux qu’il est en train de transformer en antiquités… D’un autre côté, les styles de Word étant digérés, ils seront intégrés en ouvrant le .doc dans Pages.

Conclusion
Les nouvelles capacités affichées par Pages dès sa sortie en version 1 avaient étonné. Avec cette mouture de Pages 2, Apple ajoute au plaisir et à l’astuce un cran supplémentaire dans la qualité qui séduira les utilisateurs, à mi-chemin entre de très onéreux logiciels de mise en page du type Quark XPress ou Adobe InDesign et l’incontournable et très disputé Microsoft Word, qui souffre maintenant à la fois de handicap et de contestation par le front de ouvert par l’open source et les logiciels libres. En jouant les originaux, Apple se garde à sa gauche et à sa droite pour créer une niche séduisante.

Configuration requise
La suite iWork ’06 requiert Mac OS X encore en version 10.3.9 ou bien 10.4.3 voire plus récent, un Mac sur processeur PowerPC G4 d’au moins 500 MHz ou plus, PowerPC G5 ou Intel Core, un minimum de 256 Mo de RAM (512 Mo recommandé), 32 Mo de RAM vidéo, QuickTime 7.0.3 ou plus, et un lecteur de DVD qui est requis pour l’installation. La suite gratuite iLife ’06 livrée avec les nouveaux Mac est recommandée.
Pages 2 importe et exporte les documents au format de fichiers Microsoft Word, RTF, HTML, et texte, les fichiers AppleWorks, et exporte en PDF (spécification de la version inconnue pour l’instant). iWork ’06 importe aussi les formats JPEG, TIFF, PNG, PSD (Photoshop), EPS (Encapsulated PostScript), PDF, et QuickTime.
iWork ’06 est maintenant livrable par l’Apple Store, dans les magasins et chez les revendeurs de la marque au prix conseillé (et inchangé) de 79 €. Une version d’essai limitée utilisable 30 jours d’iWork ’06 sera fournie sur les nouveaux Mac, jointe avec Mac OS X et iLife ’06.

Pages 2 chez Apple
iWork sur l’AppleStore