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Événement

Final Cut Server en action

A l’heure où de nombreuses questions se posent quant au positionnement d’Apple sur le marché professionnel avec une mise à jour de Mac Pro qui n’en finit plus d’arriver, et des rumeurs persistantes à propos des développements logiciels, tant système que professionnels, qui semblent au point mort, Final Cut poursuit, l’air de rien, son petit bonhomme de chemin dans la sphère audiovisuelle.

Cedman

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Une prochaine mouture devant, selon les rumeurs, faire son apparition lors du prochain NAB, et, Steve Jobs ayant lui-même assuré, par le biais d’un email (lire : « Final Cut Pro : allo Steve Jobs ? »), qu’il n’y avait aucune inquiétude à se faire concernant l’avenir de la célèbre suite vidéo. Elle sera impressionnante ! a-t-il même affirmé.

Justement, comment ces professionnels ont-ils intégré et exploité ces outils, notamment Final Cut Server qui a pour but d’être le centre névralgique de tout média mis à disposition des équipes créatives, sans pour autant que ces dernières ne se perdent dans les méandres d’une usine a gaz dûe a un trop gros nombre de fichiers et des arborescences toujours plus complexes. C’est la question que s’est posée MacPlus.

Comment une entreprise avec des contraintes de temps et de coûts de production peut-elle mettre à profit les technologies made in Cupertino afin de diminuer ses coûts et simplifier son flux de production ?

La réponse est simple et tient en une seule phrase : Allons voir chez Hogarth!

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Hogarth est une société londonienne de post-production. Nous nous sommes donc rendus à Londres afin de constater de visu comment la société a intégré FinalCut Server au sein de son flux de production.

L’activité première de Hogarth est simple, en effet, la société décline un média vidéo sous toutes ses formes et dans toutes les langues. En clair, plutôt que d’avoir une agence en communication par pays pour effectuer la localisation d’un spot pub (langue, format, transcodage), ou d’avoir recours a différentes agences pour effectuer des tâches précises sur ces spots, tout est réalisé par une seule et même agence dans un seul et même endroit. C’est tout naturellement donc, que Hogarth a organisé sa production autour de Final Cut Server et d’une solution maison, ce qui a permis d’augmenter considérablement sa productivité tout en simplifiant drastiquement le flux de production et de fait, diminuer les coûts pour le client.

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Dans les faits, la société compte un peu plus de 200 employés et 250 Mac. Cela va du MacBook au dernier iMac 27’ (en majorité) en passant par des MacPro (salle de montage) et des Xserve (gestion du réseau). Tous les postes de travail sont interchangeables, chaque salarié possède un compte sur le Serveur central et de fait peut retrouver son environnement de travail facilement sur n’importe quelle machine. Pour résoudre le problème des fichiers caches volumineux de Final Cut, Hogarth a développé un système qui récupère les données à l’allumage de la machine et les sauvegarde à l’extinction; de ce fait chaque membre du staff est opérationnel quelle que soit la machine sur laquelle il intervient.

Ce flux de production collaboratif, entièrement automatisé, ne repose pas seulement sur les épaules de Final Cut Server. C’est là que FIDO (pour Fully Integrated Data and Operation) entre en scène.

FIDO, permet une véritable interaction entre les différentes applications tout en les liant avec FCS, en permettant la création et la gestion entière d’un projet depuis une interface web classique. Basé sur le principe d’une simple base SQL, le système permet notamment de créer un nouveau dossier sur le Serveur de stockage (SAN), d’y associer un projet Final Cut Server accédant à ce dossier et d’informer en temps réel, par le biais d’email, les différents intervenants sur le sujet lorsqu’une tâche ou une action demandant une validation sont terminées. C’est là toute la valeur ajoutée et le gain en temps de production.

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Hogarth a su mettre en place un flux de production automatisée et souple qui permet une grande liberté. Mark Keller, le responsable technique de Hogarth nous précise qu’ils ont fait le choix des meilleures technologies disponibles.

Cependant si demain de meilleures solutions que MatrixStore (utilisé pour le stockage des données) ou que Final Cut Server se présentaient, le système FIDO serait a même de les exploiter. Mark Keller rassure également :

« Nous trouvons que Final Cut Server nous offre l’avantage des logiciels prêt-à l’emploi et complète notre système FIDO à la perfection. Final Cut Server nous donne un flux de production efficace à utiliser avec nos clients, et est également très évolutif, ce qui nous permet d’aller toujours plus loin. Il n’y a pas de connexion entre un email et un projet. C’est FIDO et Final Cut Server qui permettent de créer cette connexion. »

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En conclusion, hormis le fait que Hogarth soit une très belle carte de visite pour Apple et qu’il va sans dire que cette dernière à largement fourni son support technique nécessaire à la réussite de l’intégration de Final Cut Server au système FIDO, il a été très intéressant pour nous de constater jusqu’à quel point certaines technologies et certains logiciels d’Apple , souvent méconnus permettaient de répondre de manière adaptée à une demande de flux de production bien réelle tout en apportant un résultat probant tant qu’en termes de créativité qu’en termes d’économie de coût de déploiement et de production. Rhy-Thomas, nous souligne : « Ce qui est intéressant, c’est de voir comment on peux résoudre les problèmes avec l’aide d’une entreprise comme Apple. La question n’est pas tant le problème en lui-même , mais quelle solution lui apporter ! ».».

Sans nul doute que sur ce sujet, Apple a quelques longueurs d’avance sur ses concurrents.

Pour en savoir plus :

Final Cut Pro 7
Final Cut Server
Hogarth