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Prospective

Apple : la gamme New-York 2000 !

Cedman

Publié le

 

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Nous étions ce matin invités par Mossieur Apple pour découvrir d’un peu plus près la nouvelle gamme de produit de la firme de Cupertino. Inutile de vous dire qu’on ne s’est pas fait prier.

Introduction

D’abord et avant tout, nous tenons à remercier la charmante demoiselle brune dans sa 306 gris métal estampillée d’une pomme arc-en-ciel pour nous avoir escortés jusqu’au siège social. Dommage que nous n’ayons pu aller plus loin que le parking "visiteur". Ensuite, nous tenons encore une fois à remercier chaleureusement Apple France pour nous avoir si bien reçu ! Rendez-vous compte, café, pièce privée, et déballage des cartons avec l’équipe.

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Mais passons à ce qui vous intéresse. Mossieur Apple est donc arrivé dans la pièce avec des cartons plein les bras, desquels la première vision que nous eûmes concerna la fameuse souris, accompagnée de son clavier, étendu et attendu depuis deux ans déjà. On vous avoue une chose, malgré tout ce qu’on avait pu lire dessus, le fonctionnement de la souris ne nous était pas bien clair. Est-ce que tout bouge ? Est-ce qu’on peut cliquer sur une moitié ? La pression s’exerce où ? Nous avons les réponses (d’autres aussi, mais comme on aime bien vérifier par nous-mêmes… :-). Donc, en fait, voilà comment ça marche, tout se passe au niveau de la surface en contact avec la table. La souris est cliquable -encore devrait-on davantage parler de pression que de clic- la souris donc est pressable sur sa moitié avant. Ce faisant, vous opérez en fait une pression sur l’avant de l’arc de cercle blanc situé sur le dessous, lequel effectue donc l’opération de clic proprement dite.
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(NDCédric j’en veux uuuuuuuune)

Perspicaces comme vous l’êtes, vous aurez remarqué le rond du milieu, rappelant celui qui nous permettait de sortir la boule, du temps où il y avait une boule. Et bien, ce n’est pas qu’une séquelle de designer : en tournant ce rond, vous réglez la sensibilité de pression de la souris. Par ailleurs, on remarque deux encoches sur les côtés, idéalement placées pour accueillir nos doigts boudinés (nous n’aurons l’audace de ne parler que des nôtres). Une pression sur ces encoches suffit également à presser la souris, puisque le bloc est solidaire. Côté design, aspect très important chez Apple, est-il utile de le rappeler, notez que comme ses consoeurs optiques, la souris possède un magnifique rayonnement rouge, et que par ailleurs, le noir intérieur est translucide.

Passons au clavier. On ne vous cache pas que la Rédac’ attendait depuis quelques années déjà d’avoir un clavier étendu USB au look cohérent avec l’ensemble des produits Apple (merci de ne pas mentionner les autres ersatz, dont nous saluerons cependant l’effort d’exister). De fait, l’on assiste avec une joie non feinte au retour de la touche "backspace", au retour d’un vrai pavé de flèches en T inversé, au retour des touches option et commande (casserole et pomme, pour les intimes) à droite de la barre d’espace. Halleluia ! Mais en plus, nous assistons à l’arrivée de petites cerises, comme une touche Euro, ainsi que le réglage du son (comme sur les premiers claviers Apple Design) et suprême facilité : la touche "éjection" ! En effet, depuis n’importe quelle application, une simple pression sur cette touche suffit pour éjecter le CD (en supposant qu’il y en ait un d’inséré dans la baie). Oui, dit comme ça, ça n’a l’air de rien. Mais trois pressions suffisent à déclencher une dépendance.

Apple a donc bien entendu les doléances de ses utilisateurs. La souris a retrouvé une forme oblongue, ergonomique (et moins génératrice de syndrôme carpiens) à la prise en main excellente, et le clavier, lui, va nous permettre de naviguer à nouveau aisément sans souris (y’en a qui aiment) tout en proposant quelques facilités et le confort d’utilisation de ceux que l’on connaît actuellement.

photos du clavier français

Par contre, il y a quand même une critique à faire : absence de touche de démarrage. Ce qui implique également, donc, qu’il est impossible de redémarrer une machine plantée via la combinaison-clavier pomme-shift-démarrage. Vu ainsi, la chose peut paraître prétentieuse, mais d’un autre côté, il est vrai que si l’on songe à Mac OS X davantage, on peut trouver une logique dans cette absence. En effet, non seulement un système BSD ne plante qu’extrêmement peu souvent, mais en plus cela déteste les redémarrages forcés. Gageons que c’est précisément ce à quoi Apple a songé (mais si, mais si). Selon MacCentral, la touche d’éjection fait office de démarrage, mais pour nous ça n’a pas fonctionné (et par ailleurs, puisque l’activation extinction-démarrage intervient au deuxième clic dudit bouton, le redémarrage forcé va devenir discipline olympique).

Les iMacs

Ceci examiné, il convenait d’extraire des cartons la première bestiole : un iMac "snow" immaculé. Les avis sont décidément partagés sur les couleurs, la seule généralité que l’on puisse tirer de l’ensemble concernant le fait que, si les modèles, pris séparément, sont souvent plus beaux que les précédents (le ruby est particul!rement exceptionnel à cet égard) la gamme est, elle, moins harmonieuse dans son ensemble. D’autant que les modèles que nous avons vu, mis côte à côte, ont pris comme un air de patriotisme assez curieux.

Marseillaise ou Star-spangled banner*?

Hormis cela, il n’y a trop rien à dire sur ces nouvelles machines qui n’ait déjà été mentionné sur le site d’Apple. Du coup, notre Mossieur Apple s’est fendu pour nous d’une démonstration personnalisée d’iMovie 2 (une version française existe déjà), somme toute assez bluffante de facilité et d’intuition. L’extraction audio et l’insertion des effets de tous genres nous a directement renvoyé aux années de galère sous les premiers logiciels de montage vidéo… il y a des moments comme ça où l’on prend soudain conscience du chemin parcouru, mais je m’égare. Et en parlant d’extraction, la touche "eject" nous a décidément beaucoup amusés et séduits.

* hymne national américain, adopté le 3/3/1951. Officiellement écrit par Francis Scott Key sur une musique de son beau-frère J.H. Nicholson (cela étant, le doute demeure quant à savoir si la création est originale ou bien a fait l’objet d’un plagiat/achat).