CoverScout, toujours prêt !
Deuxième volet de notre diptyque sur les solutions logicielles d’Equinux qui permettent de s’y retrouver dans sa bibliothèque iTunes ! Après avoir rempli les trous dans les titres de ses morceaux avec SongGenie, nous allons combler les espaces vides laissés par les jaquettes manquantes avec CoverScout…
CoverScout, qui en est à sa version 3, offre de pallier aux manques de la fonction «Obtenir les illustrations d’album» d’iTunes, tout en proposant une interface aux petits oignons, comme Equinux sait bien les mitonner (ça tombe parfois un peu sur l’estomac). Rappelons qu’iTunes, mais également l’iPod et l’iPhone font un grand usage de ce type d’informations, ce serait que dans CoverFlow.
Une fois une petite étape d’analyse achevée, on a tout loisir d’afficher la totalité de sa bibliothèque, uniquement les jaquettes manquantes, les titres où les pochettes sont incomplètes, ou encore de rechercher tel ou tel morceau. Le choix est là !
Sous chaque jaquette se trouve quatre icônes : la recherche bien évidemment, sur laquelle on reviendra, le bouton «Sur le web» qui lance un navigateur interne, l’édition de la pochette et le bouton d’impression. Prenons tout cela un par un.
Tout cela est fort impressionnant pour une simple application de recherche de pochettes manquantes ! Mais tout comme pour SongGenie, la concurrence est nombreuse, en cherchant un petit peu, on trouve de nombreux gratuiciels offrant peu ou prou la même fonctionnalité de recherche de jaquettes. Et il faut justifier les 29,95 euros demandés ! C’est pourquoi Equinux, en plus de tout le reste, a misé sur les effets typiques de Mac OS X, quitte peut-être à en abuser un peu. La dépose d’une pochette donne lieu à un effet de «page qui se pose». La fenêtre de recherche fait une sorte de «plop» quand elle apparaît (l’effet est difficile à retranscrire). Et quand on n’est pas un fan de CoverFlow comme votre serviteur, on se lasse assez vite de devoir fouiller dans sa bibliothèque… Heureusement, on se sert de ce type de logiciel assez peu souvent, ce qui permet d’en goûter tous ces effets qui ravissent l’oeil.
Tout cela ne doit pas faire oublier le principal : CoverScout fait son travail de manière tout à fait honnête. On aurait juste apprécié qu’il travaille main dans la main avec SongGenie (l’inverse est vrai), car il arrive que des morceaux ne soient pas bien renseignés.
En conclusion
Au final, car c’est ça l’important, CoverScout vaut-il les 30 euros demandés ? Oui, si l’on tient compte du nombre d’outils développés par l’éditeur : un navigateur web, un outil d’édition somme toute complet, des options d’impression longues comme un jour sans Mac, une recherche performante, une interface somptueuse… Mais tout compte fait -et le reproche est identique pour SongGenie- il faut bien prendre en compte ses besoins : on ne se servira pas de CoverScout tous les jours. Toutefois, pour celui qui est un rien brouillon et qui a besoin de mettre en ordre une bibliothèque musicale en piteux état, CoverScout se pose là.
– Complètement transparent avec iTunes
– Interface totalement Mac
– Nombreux outils de recherche et d’édition
– Il faut aimer CoverFlow
– Ne fonctionne pas main dans la main avec SongGenie
– Peut-être un peu cher face à la concurrence
CoverScout sur le site d’Equinux