Le boulot chez Apple
On y apprend entre autres que «si vous avez un projet dans lequel Steve Jobs n’est pas impliqué, cela prendra des mois de réunions pour faire avancer les choses. Si Steve veut que les choses soient faites, c’est fait plus vite que ce qui vous semblait humainement possible. La meilleure façon d’obtenir le résultat d’un travail utilisant plusieurs départements d’Apple est de dire que c’est pour Steve, et vous l’obtiendrez très probablement le même jour».
Le plus excitant, et le plus fatigant, est de travailler pour une équipe planifiant le lancement d’un produit. Il faut bûcher dur durant des mois, puis comme un fou la semaine précédant le lancement à proprement parler, avec des journées de 12 à 16 heures… et parfois même les nuits ! «Puis vous vous réunissez avec tous les autres employés au café et voyez le tout en train de se dévoiler. C’est un grand moment et toute l’équipe le ressent».
«Apple est l’une de ces entreprises où les gens travaillent pratiquement au niveau de la religiosité. Il n’y a sans doute qu’une poignée de ces sociétés qui obtiennent cela, comme Disney ou Google», écrit-il, en précisant que «beaucoup d’employés, peu importe la simplicité de leur travail, sentent réellement qu’ils peuvent changer le monde avec ce qu’ils font».
En revanche, cet engagement peut être aveuglant, au point d’accepter de payer leur café (25 cents !), «et même le département Graphic Design dispose d’un “bar d’honneur” où il faut payer pour un yaourt ou un autre item». Little donne une anecdote savoureuse à ce propos : à un employé qui lui demandait pourquoi ce genre de petit plus n’était pas gratuit, Steve Jobs aurait répliqué : «C’est mon travail de faire grimper les actions pour que vous puissiez vous offrir ce genre de choses».
Tout de même, il est possible de s’équiper en Mac pour un peu moins cher que la plèbe : 25% pour un ordinateur par an, 3 coupons de réduction de 15% pour la famille, et 50% sur le logiciel. Un sacerdoce, la travail chez Apple…
