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Le Kin ouvre la boîte à baffes

iMike

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La débâcle du Kin, cette famille de mobiles morte-née (lire «Kin : c’est (déjà) la fin») délie les langues chez Microsoft, dont les employés, anciens comme actuels, soulèvent un pan du voile sur la réalité de l’entreprise – et ça n’est pas particulièrement glorieux ni ragoûtant.

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Deux dirigeants sont particulièrement visés par ces témoignages anonymes, donc évidemment sujets à caution : Andy Lees et Matt Bencke. Ce dernier est accusé d’avoir laissé Verizon décider seul de la politique tarifaire pour les Kin, ce qui a donné lieu à des forfaits aberrants pour des portables orientés ado. Il aurait également fait pression sur l’équipe de développement Kin pour qu’elle abandonne le développement de certaines fonctionnalités en vue d’un lancement à l’international… qui n’était même pas certain.

Lees est quant à lui accusé d’indécision : il n’a pas vu que le projet, en développement depuis deux ans, n’avait pas d’avenir, en particulier à cause de la division Windows Phone 7 qui en parallèle, planchait sur le nouveau système d’exploitation mobile de Microsoft.

Plus largement, d’anciens employés indiquent que les décisions de Microsoft sont plus régies par la «politique plutôt que par la logique». Le New York Times a la conclusion la plus assassine, en écrivant que cette affaire est «le reflet de la difficulté de Microsoft de donner à la jeune génération de consommateurs obsédés par la technologie ce qu’elle veut. Depuis les produits mobiles jusqu’au business du logiciel, Microsoft semble en retard».

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Mise à jour : d’après John Gruber, Microsoft et Verizon n’auraient écoulé que 503 modèles des Kin. Même pas de quoi rembourser la fête de lancement des mobiles !

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