In-app : réaction de Marco Arment
La fronde autour des nouvelles conditions concernant les micro-paiements prend chaque jour plus d’ampleur, au fur et à mesure que les développeurs commencent à percevoir ce qu’Apple a derrière la tête; car non seulement les éditeurs de contenus (presse, services de streaming) sont touchés, mais aussi les apps offrant un service. On l’a encore vu tout à l’heure avec TinyGrab, et c’est au tour d’une grosse pointure du développement indépendant d’y aller de son observation sur le sujet.
Marco Arment, créateur d’Instapaper, n’y va pas avec le dos de la cuillère. Pour lui, au-delà des arguments plus ou moins pertinents comme la hauteur du pourcentage ou le droit ou pas d’Apple d’agir comme bon lui semble, cette politique va empêcher de nombreuses potentielles superbes applications, «en provenance de grands mais aussi de petits éditeurs, d’être créées pour iOS».
«Une règle vague, appliquée de façon incohérente, avide et injustifiable n’attire pas les développeurs vers une plateforme», écrit-il. Arment indique que la base installée d’Android est désormais suffisamment large pour qu’un service «irrésistible» y soit lancé de façon exclusive. «Que se passerait-il si le développeur de la prochaine app mobile qui tue décide, pour des raisons politiques ou économiques comme celles-ci, de ne la sortir que sur Android», s’interroge t-il.
Et si les éditeurs les plus importants, comme le New York Times, le Wall Street Journal, mais aussi tous les Hulu, Netflix, Kindle, décidaient de tous se retirer de l’AppStore ?
Apple doit désormais clarifier les choses pour calmer le feu de la critique qui provient d’un maillon essentiel du succès de l’AppStore : les développeurs…