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Allen : Jobs, un caractère difficile

iMike

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Si Paul Allen dit pis que pendre de Bill Gates dans son auto-biographie «Idea Man: A Memoir by the Cofounder of Microsoft» (lire «Paul Allen en veut à Bill Gates»), le co-fondateur de Microsoft a glissé quelques piques contre l’autre star de la Silicon Valley, Steve Jobs.

Dans les premiers temps où les deux compères développaient des logiciels pour Apple, Allen a pu constater à quel point Jobs était impossible à vivre – d’après lui, le patron à Cupertino était même un «pauvre type».

Lors de la première démonstration du Mac, Steve Jobs s’en serait violemment pris à Andy Hertzfeld, rendu responsable d’une extinction inopinée de l’ordinateur.

Jobs était furieux : «Ces gars ont fait tout ce chemin pour voir ce truc et c’est tout ce qu’on peut leur montrer ? C’est tout ce qu’on peut leur montrer ? Trente secondes et un écran gelé ? C’est quoi ton p… de problème ?». Herzfeld, qui avait sans travaillé toute la nuit sur cette démonstration, essayait de s’enterrer sous terre.

Sur un registre plus léger, le film «Les Pirates de la Silicon Valley» (dont le visionnage a rappelé à Allen le caractère, disons, difficile de Jobs) a été l’occasion d’une confidence du patron d’Apple, qui a indiqué qu’il avait trouvé que le «gars qui jouait mon rôle avait fait un boulot fantastique» ! Ce gars, c’est Noah Wyle, qui l’espace d’un gag, a pris la place de Steve Jobs en 1999 sur la scène du Macworld.

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