Palm : pourquoi webOS s’est planté
WebOS avait fait illusion, à l’époque où Palm donnait l’impression qu’il pouvait batailler contre Apple avec une plateforme moderne et basée sur les fondations solides de WebKit (le même moteur que Safari Mobile). Hélas, ce choix effectué par Jon Rubinstein, alors grand patron, a été une erreur, regrette d’anciens membres de l’équipe de Palm qui s’en ouvrent au New York Times.
Paul Mercer, l’ex directeur général du logiciel chez le constructeur défunt, rapporte que les développeurs de Palm n’étaient tout simplement pas capables d’accomplir un si ambitieux projet. WebKit ne pouvait pas faire rouler des applications à la même vitesse que leurs homologues natives sur iOS.
Les limitations de WebKit et le temps de développement réduit ont provoqué de très gros retours du smartphone Pre original, qui s’est révélé instable et trop lent. Sans compter qu’il a fallu réécrire les logiciels une fois Palm absorbé par HP…
Le système d’exploitation a également beaucoup souffert du départ de Matias Duarte, parti chez Google en mai 2010, et qui n’était autre que l’architecte de l’expérience webOS.
La plateforme est désormais dans les mains de la communauté open-source, tandis qu’HP a annoncé vouloir développer à nouveau du matériel à partir de l’OS.
