Ultrabook : toujours pas de succès en 2012
«Il semble que tout le monde veuille être comme Apple», s’amuse l’analyste qui rappelle l’ironie de la situation : lors de sa présentation initiale, le MacBook Air a été plutôt fraîchement accueilli par une concurrence qui n’apprend rien des leçons du passé… Plus sérieusement, Moskowitz se montre très sceptique quant à la part de marché visée par Intel, qui souhaite atteindre les 40% du marché de l’ordinateur portable d’ici la fin de l’année avec ses ultrabooks.
En cause, les prix des ultra-fins moyen et haut de gamme, là où Apple réussit à conserver une grosse marge tout en affichant des tickets abordables grâce au travail en amont avec ses fournisseurs. Et quel est l’intérêt d’acheter un ultrabook plus cher qu’un MacBook Air (surtout qu’il est possible d’installer Windows sur la machine d’Apple…) ? Avec 75 modèles (!) prévus cette année, il y a de plus de fortes chances pour que la confusion s’installe chez les potentiels clients intéressés par un ultrabook.
L’analyste estime que le marché de l’ultra-fin est semblable à celui de la tablette : Apple devant, les autres loin derrière.
