.ca : le PlayBook remonte la pente
Le Canada n’a pas oublié d’où venait RIM. D’après une étude de Solutions Research Group (SRG), le PlayBook est passé d’une part de marché de 5% au pays en automne, à un peu plus de 15% cet hiver ! Dix points de hausse, une sacrée performance pour une tablette boudée partout dans le monde, mais qui s’explique de manière assez triviale : le constructeur y propose l’appareil à partir de 200$. C’est l’effet «Kindle Fire», explique le groupe, dont le tarif ras du plancher a permis à la tablette d’Amazon de trouver sa place aux États-Unis.
En conséquence, la part de l’iPad a chuté de 86 à 68%. Les 17% restants sont dévolus à Android et aux autres plateformes mobiles. Étrangement, les mêmes promotions de RIM aux US n’ont pas eu les mêmes effets, mais il faut dire que le marché de la tablette y est autrement plus concurrentiel, avec le Kindle Fire donc, mais aussi le Nook Tablet et un iPad solidement accroché tout en haut des classements.
Kaan Yigit, président de SRG, évoque de plus une hypothèse hardie : d’après lui, la relative bonne tenue des ventes du PlayBook au Canada est due au fait que les tablettes de 7 pouces sont devenues populaires, et que l’iPad et son grand écran ne tenait pas dans une poche ou un sac à main. Apple a donc tort de ne pas voir plus petit, d’après lui… En même temps, ça n’est pas comme si Apple avait écoulé 13 millions d’iPad au dernier trimestre 2011, signe que le succès n’a pas vraiment été au rendez-vous, hein. Et il semble bien qu’à Cupertino, on s’interroge fortement sur l’opportunité de développer une tablette plus petite.
