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Kodak veut vendre ses brevets

iShen

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Kodak se trouve dans une impasse. L’entreprise actuellement en faillite tente désespérément de vendre un pool de brevet qui pourrait lui rapporter la bagatelle de 2,8 milliard de dollars.

Le problème est que de son côté, Apple réclame la paternité d’un grand nombre de ces brevets, ceux-ci ayant été conçus lors du travail en commun entre Cupertino et Kodak pour le compte de la fabrication du Quicktake, le premier appareil photo couleur entièrement numérique.

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Tout a commencé en 2010 lorsque Kodak a porté plainte contre Apple, ce qui a malheureusement déclenché la fouille acharnée d”Apple dans ses dossiers, et a abouti au renversement de la plainte, Apple s’estimant donc propriétaire des brevets qui lui sont opposés en justice, une forme moderne d’arroseur arrosé.

Néanmoins, depuis le mois de janvier 2011 et son dépôt de bilan, Kodak est sous la protection du fameux chapitre 11 des sociétés en faillite, ce qui interdit normalement toute poursuite judiciaires à son égard. Un bouclier qui n’a pas empêché Apple de déposer une motion pour avoir le droit d’attaquer Kodak afin d’empêcher la vente de ces fameux brevets dont il se réclame.

Kodak réclame donc aujourd’hui la fin des poursuites d’Apple, mettant dans la balance la survie même de son activité.

Cet imbroglio est rendu d’autant plus compliqué par la situation de l’ancien leader de la photo argentique, Kodak estimant que la ré-ouverture de ce dossier serait un chemin tout tracé pour d’autres plaintes de la part de nombre de concurrents, ce qui signerait définitivement son arrêt de mort.

On peut aussi comprendre la position d’Apple, refusant que soient vendus à prix d’or des brevets qu’il détiendrait et qui pourraient à nouveaux servir pour un dépôt de plainte du nouvel acquérant potentiel.

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