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Divers

Greenpeace vise encore Apple

iShen

Publié le

 

Par

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La pomme a beau faire, Greenpeace ne semble pas prêt à lui accorder facilement ses satisfecits, preuve en est les déclarations au vitriol récentes d’un Senior analyst de l’organisation écologiste, un certain Gary Cook :

Apple est tournée vers l’innovation, mais utiliser du charbon comme source d’énergie bon marché n’est pas très innovant.
A chaque fois que vous visionnez Star Wars à partir du Cloud, vous regardez un film en sachant qu’il détruit les Apalanches et utilise des énergies sales.
Des compagnies comme Facebook, Google ou Yahoo font beaucoup mieux en terme d’énergies propres. Nous voudrions qu’Apple fasse de même“.

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Si l’on peut comprendre les objectifs de Greenpeace, cette saillie intervient quand même pil poil au moment où pourtant il semble que les efforts d’Apple soient réels dans ce domaine, Apple devant équiper d’ici Octobre son centre de données de Maiden, l’un des plus gros du genre, de cellulles photovoltaiques dernier cri touchant le score jamais atteint auparavant de 20% de rendement.
On pourrait aussi citer dans les progrés récents l’extension du programme de recyclage à l’Europe.

Cette séquence entre un changement réel bien que progressif de certaines méthodes et la proclamation de la part de médias ou d’organismes que rien ne se fait ou presque rappelle de façon étrange la déclaration de Tim Cook sur les conditions de travail et l’association entre Apple et la FLA, des faits tout aussitôt suivi d’une attaque en règle du NYT semblant conclure qu’Apple ne faisait rien pour modifier la donne.

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Si l’effet caisse de résonnance est réel en ce cas, le fait de ne pas reconnaître, même à minima, des efforts pourtant sensibles, n’est pas forcément de nature à rassurer sur la méthodologie ou la déontologie (pour les journalistes) qui sous-tendent des propos tellement virulents et sans nuances qu’ils ressemblent fort à une instrumentalisation médiatique de problèmes véritables.

On se doute qu’Apple a beaucoup à faire, mais on se doute aussi que les classements pseudo-écolo du genre de ceux mettant Nokia en tête alors que l’entreprise finlandaise a eu à de maintes reprises des problèmes liés à la faible qualité de fabrication des batteries de ses portables et qu’elle produit infiniment plus de feature phones dont la durée de vie est faible (et sans commune mesure avec le niveau d’échange de mains en mains d’un iPhone par exemple), on se doute donc que ces classements n’ont pas valeur de vérité absolue et que l’interprétation de l’information fournie, pour être gentil, n’est pas exempte du moindre soupçon de “torsion” du réel.

Gageons que lorsqu’Apple aura les serveurs les plus verts, Greenpeace trouvera sans doute à fouiller les poubelles des locaux de Cupertino pour vérifier si les chewing-gums laissés par ingénieurs attaquent la couche d’ozone.

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