Nano-SIM : RIM dans les pas de Nokia
Après le quasi chantage de Nokia, conditonnant l’accès à ses brevets essentiels sur la nano-SIM à l’acceptation de son projet de carte par l’ETSI, c’est au tour de RIM d’apporter sa pierre à l’édifice.
Pour le canadien, qui a envoyé un courrier à l’ETSI à ce sujet, les règles n’ont pas été respectées puisque des personnes ont participé aux réunions en ayant changé leur affectation entre temps, ce qui est formellement interdit puisque celles-ci ont pu voter sous leur nouvelle affectation.
RIM cite le cas de troia employés d’Apple qui se seraient ainsi enregistrés comme représentants de Bell Mobility, KT. Corp, Austria Telekom A.G et SK Telekom.
Le vote par représentation de tiers n’étant pas autorisé lors des réunions de validation technique, ces personnes n’auraient pas dû prendre part à la procédure de vote, même si l’ETSI n’interdit pas formellement la représentation de tiers lors de certaines procédures. “En conséquence de quoi“, conclut RIM, “nous demandons aimablement qu’aucune personne d’une entreprise donnée qui s’enregistre aux réunions au nom d’une autre entreprise ne puisse apporter son vote pour cette dernière“.
La pression se fait de plus en plus forte autour des membres de l’ETSI, et il ne serait pas étonnant de voir Motorola rentrer dans la danse, lui qui milite aussi pour la solution proposée par Nokia et qui est durablement embrouillé avec Apple sur des chicailles juridiques.
