Publicité mobile : les revenus pour Apple
La publicité mobile est devenue en très peu de temps l’un des nerfs de la guerre entre les principaux système d’exploitation mobile. Concernant Google et son Android, la manne issue de l’affichage publicitaire constitue la principale source de revenus.
Les statistiques d’Opera, l’entreprise du même nom que son navigateur vedette, offrent une vision saisissante de la très forte rentabilité du système iOS en terme de revenus générés via le nombre d’impressions mobiles.
La pertinence des données est renforcée par l’amplitude de la base traitée : 10 000 applications mobiles ou webapp, générant 40 milliards d’impressions pour 400 millions de revenus annuel.
Une nouvelle fois, c’est iOS qui s’avère, et de loin, la plateforme la mieux monétisable sur le secteur de la pub mobile, avec 46% du trafic et surtout un peu plus de 58% des revenus réalisés. Cette domination d’iOS s’explique aussi par un fait simple : 73% des revenus sont générés via les applications et non pas par les webapps, ce qui avantage largement la plateforme d’Apple et ses 30 milliards de téléchargements d’applications.
C’est encore iOS qui possède la meilleure rentabilité par nombre d’impressions (eCPM), l’iPad étant même un modèle absolu d’efficience : 5% du traffic, mais 18% des revenus. A côté de ces scores les pourcentages de RIM et de Symbian ne sont plus tout à fait du même ordre, et reflètent bien la chute des deux systèmes sur le marché mobile.
Trois smartphones Android se vendent aujourd’hui pour un iPhone écoulé, mais au final iOS reste bien la principale machine à cash du marché, un constat qui dirige largement le choix des développeurs qui doivent eux aussi monétiser leurs applications grâce à l’affichage publicitaire.
