Surface : Ballmer ne donne pas de chiffres
Difficile de dire comment s’est déroulé le lancement de Surface, la tablette de Microsoft. Certes, dans certains endroits très localisés comme à Times Square, à New York, la tablette semble avoir connu une bonne affluence, mais en l’absence de chiffres précis, il paraît délicat d’affirmer que Surface a rencontré le succès ou pas.
Steve Ballmer, interrogé par le Wall Street Journal, fait douter du carton immédiat : «En volume, il n’y a pas vraiment grand chose d’intéressant à rapporter». Est-ce à dire que les ventes ne sont pas extraordinaires ? En règle générale, en cas de succès, les constructeurs sont plutôt prompts à communiquer. «Si vous demandez aux distributeurs, ils vous diront “Hey, c’est bien parti”», tente de rassurer le CEO de Redmond.
«Nous sommes en pénurie dans beaucoup d’endroits sur les machines tactiles», ce qui ne signifie pas grand chose là non plus.
Ballmer n’a évidemment pas résisté au plaisir de tailler un costard à Apple, même si le modèle économique de Cupertino est désormais celui qui est emprunté par Microsoft, mais attention : «Nous aimons notre modèle [traditionnel d’éditeur], mais nous le faisons évoluer. Dans tous les secteurs où Apple nous concurrence, c’est un joueur à faible volume, excepté pour les tablettes», se défend t-il, oubliant au passage les smartphones. «Sur le marché du PC, évidemment l’avantage de la diversité a permis au PC sous Windows d’obtenir une part de marché de 90% et quelques». En espérant bien entendu que cet avantage se reporte sur le segment de la tablette…
