Banqueroute pour Atari, qui veut rebondir
Le légendaire studio Atari, au sein duquel a bûché un tout jeune Steve Jobs avant de créer Apple, s’est placé sous la protection du Chapitre 11 aux États-Unis, à savoir… la banqueroute. Cette procédure permet à l’entreprise d’obtenir un petit temps de restructuration sans que les créanciers ne viennent continuellement frapper à la porte réclamer leur dû. L’histoire qui nous occupe aujourd’hui est un peu compliquée : la branche américaine souhaite se séparer de sa maison-mère française. Atari appartient en effet à Infogrames, qui s’est rebaptisé Atari SA histoire de profiter de la notoriété prestigieuse de l’éditeur de Pong.
D’après une source, Atari Inc cherche à se développer sur le marché des plateformes mobiles, tout en profitant de son renom pour vendre des produits sous licence – une activité d’ores et déjà lucrative, puisqu’elle représente 17% des revenus de l’entreprise. Atari Inc se cherche donc un nouvel acquéreur à même d’apporter des capitaux pour renflouer la société et la remettre à flot. Une fois de plus : l’histoire d’Atari est riche en rebondissements de ce genre.
