L’iPhone et le frigo, « epic fail » médiatique
Pour parvenir à cette conclusion surprenante, Mills inclus dans la consommation du smartphone la part des serveurs qui traitent les informations poussées dans le Cloud ou pour le téléchargement de données. Sauf que visiblement, les estimations de Mills sont un peu plus que gonflées à l’hélium. Après des vérifications qui arrivent toujours après la bataille sur le web, il s’avérerait en fait que la consommation réelle de nos précieux soit bien en deçà de celles estimées. L’une des raisons en est simple : Apple a fourni un gros travail pour rendre ses fermes de serveurs plus vertes et plus efficientes au plan énergétique. Si les demandes sont intensives, leur impact écologique semble beaucoup mieux maitrisé au final.
Le plus triste dans cette affaire est de voir qu’à un emballement médiatique buzzant sur l’information “neuve” s’ajoute un autre emballement où d’autres acteurs semblent vouloir eux aussi avoir le dernier mot plus que de tenter un partage cordial avec leurs interlocuteurs. Que l’iPhone ne consomme pas vraiment autant qu’un réfrigérateur, on s’en doutait un peu, mais que les médias se disputent à ce sujet comme du sexe des anges, c’est un peu navrant et ne donne pas vraiment envie de prendre position.
L’étude qui vient tout remettre en cause
L’étude originelle de Mark Mills