Steve Ballmer : un départ trop louche pour être honnête

Le départ de Steve Ballmer de Microsoft a pris tout le monde par surprise, vendredi dernier. Certes, la rumeur annonçait le retrait du CEO de l’éditeur, mais pas d’une manière aussi abrupte – même si Ballmer restera jusqu’à 12 mois à la tête de l’entreprise, jusqu’à ce qu’un remplaçant soit trouvé. AllThingsD a jeté un coup d’oeil sous le voile de cette décision, qui n’a effectivement pas été aussi planifiée que ce qui a été annoncé. Ballmer venait de lancer une lourde restructuration de l’entreprise dans un plan appelé « One Microsoft », et se montrait fort enthousiaste par ce projet au long cours.

Deux facteurs ont participé du retrait de Steve Ballmer. La première provient de la pression mise par l’investisseur ValueAct qui, pour obtenir un siège au conseil d’administration, a réclamé un certain nombre de changements à la tête de Microsoft, dont… un nouveau CEO. De plus, Bill Gates (toujours présent au board) s’est montré ces derniers temps moins enthousiaste pour soutenir son successeur. Le fondateur de l’entreprise ne s’est pas impliqué ni n’est l’instigateur de la démission de Ballmer, mais il n’a pas non plus défendu bec et ongles le bilan de son poulain. On souhaite beaucoup de courage au successeur.

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