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Tim Cook et Steve Jobs, des avis hors des sentiers battus

iShen

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Le politiquement correct ou la tendance du moment sont des plaies que l’on retrouve dans l’univers de la technologie comme dans tant d’autres. La tendance aujourd’hui dans le monde high tech, c’est par exemple de dire que Tim Cook n’est pas à la hauteur, tandis que le regretté Steve Jobs est porté aux nues comme un véritable dieu du sillicium.

Au milieu de ce fratras de pensées toutes faites juste bonnes à manipuler en douce l’action AAPL (même pas en douce en fait), il se trouve des individus qui, même si l’on est pas forcé de partager leurs opinions, refusent de penser comme le gros de la troupe. John Sculley est de ceux-là, et sa défense de Tim Cook, radicale et presque sans concession, tranche avec l’avis commun.

L’ancien vendeur d’eau sucrée et ex-CEO d’Apple ne tarit pas d’éloges vis à vis de Cook : “Il [Tim Cook] continue la philosophie d’Apple de fabriquer des produits sans compromis, de qualité et de grand style“. Et pour bien faire comprendre le fond de sa pensée, Sculley ajoute, lapidaire : “Je pense que Tim Cook fait un boulot formidable. Il n’essaye pas d’être Steve Jobs; une seule personne pouvait être Steve Jobs et c’était Jobs lui-même.

A l’autre bout du spectre des avis bien tranchés, on trouve un patron de Hedge Fund, un certain Julian Robertson, figure du monde de la finance, qui déclare avoir lâché ses gros paquets d’actions AAPL en début d’année… parce qu’il trouvait que le personnage de Steve Jobs dépeint dans la biographie d’Isaacson était particulièrement détestable. Ce choix, à priori peu en relation avec les performances économiques est justifié selon Robertson qui déclare que Steve Jobs a laissé une mauvaise culture d’entreprise chez Apple. Dans une formule choc, Robertson conclut que sur le long terme il ne suit pas les personnes mal intentionnées.

Même si ici on peut s’étonner de ce lien fait entre l’achat d’actions et la perception des qualités humaines du CEO de l’entreprise choisie, et si on est en droit de se demander combien de CEO de grands groupes Robertson a t-il croisé dans sa vie (ce ne sont pas des tendres pour la plupart), l’avis encore une fois a le mérite de ne pas se plier à la doxa dominante.

Source 1

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