iTunes Radio, arrivé tard sur le marché du streaming musical, représente néanmoins une « menace crédible » pour Pandora, reconnait le directeur financier de la société, Mike Herring. iTunes Radio s’inspire du modèle de radios personnalisables mis en place par Pandora, avec succès : cinq jours après le lancement du service, Apple annonçait déjà 11 millions d’auditeurs uniques. Pandora n’en offre pas moins « un super service qui remplit mieux [son office] que n’importe qui d’autre », notamment ces « grandes entreprises qui ont des idées derrière la tête plutôt [que d’offrir] une incroyable expérience musicale ». iTunes Radio, offert gratuitement aux utilisateurs américains, est comme pour tout ce qui concerne l’iTunes Store en général, un moyen d’attirer le consommateur vers les produits pommés sur lesquels Cupertino réalise sa marge.
Pandora a comptabilisé 73 millions d’auditeurs le mois dernier. Le défi désormais pour le service de streaming est de s’étendre au-delà des frontières américaines. Une expansion en Australie et en Nouvelle-Zélande est actuellement expérimentée, qui servira de base de travail pour de futurs déploiements. Mais Apple joue sur du velours avec ses contacts dans l’industrie de la musique et son expérience dans ce domaine. Le Canada et la Grande-Bretagne devraient ainsi rapidement suivre pour iTunes Radio.
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