Suivez-nous

iPhone

Etats-Unis : les deux tiers du marché pour l’iPhone en 2017 ?

iShen

Publié le

 

Par

iphone_domination.png


Certains analystes doivent commencer à avoir des crampes d’estomacs. Persuadés pour la plupart que la fin de l’iPhone est venue et qu’Apple va subsister sur un micro marché de niche, des indices semblent pourtant clairement indiquer que la messe est très loin d’être dite. Les derniers chiffres en provenance de la Chine, où Apple reprend en 2 mois une Pdm à deux chiffres, ceux des Etats Unis, plaçant l’iPhone à 40% du marché, et ceux du Japon où les ventes de produits Apple sont stratosphériques, sont autant de signes tangibles que la peau de l’ours avait été vendue bien trop vite.

A force de coller de façon totalement inappropriée les comparaisons entre la période Mac versus PC et le marché du mobile, nombre d’observateurs du secteur se sont laissés aller à une paresse intellectuelle un peu coupable, parfois plus par choix quasi-idéologique que par maladresse, ce qui est somme toute nettement plus criticable.

La dernière étude détaillée d’Horace Dediu vient jeter un énorme pavé dans la mare de ce joli monde s’auto-congratulant des scores d’Android tout en oubliant que le marché va bientôt rentrer dans sa phase de saturation. Horace Dediu voit dans cette phase, qui devrait commencer dès 2014 (avec plus de 50% de la base installée mobile sous smartphones) et se terminer en 2017 (plus de 90% du marché équipé en smartphones), tous les éléments qui devraient permettre à Apple non pas seulement de tenir tête à l’armada Android, mais d’écraser littéralement le marché américain. Simplement en prolongeant les courbes de croissance actuelles et les niveaux de switch très favorables à iOS, un score incroyable de 68% de Pdm se dessine de façon en fait naturelle.


Ne retenez qu’une chose : l’iPhone va écraser le marché US d’ici 2017

Il faudrait se souvenir que la saturation du marché PC avait eu un effet mécanique très important sur la part d’Apple, le ralentissement brutal de la croissance du marché relié au swicth important vers OSX ayant permis en quelques années de faire passer Apple de 2 à 6% de Pdm mondiale, alors même que la marque pratiquait (et pratique encore) les tarifs les plus élevés du secteur. Il se passera en fait la même chose sur le secteur mobile, où les données de renouvellement et de switch sont étrangement très similaires à celles concernant les ordinateurs. Sauf qu’Apple ne part pas ici de 2% de Pdm mais de 40% aux US (données Comscore).

En appliquant les mêmes formules (un poil complexes si l’on se réfère aux calculs de Dediu) au Japon, alors ce n’est plus de domination dont il s’agit mais plutôt de futur monopole. Et pourtant, malgré ces chiffres qu’il sera aisé de vérifier dans les années qui viennent, nul doute que nos chers analystes continueront de s’appuyer sur les chiffres eux pas très vérifiés et fourre-tout de Strategy Analytics et consorts, histoire d’alimenter le “drama” bien rôdé d’un Apple en chute libre.

Source