Netflix pourrait se lancer en France en septembre, croit savoir le Journal du Dimanche. Mais comme tout est plus compliqué qu’ailleurs dans notre pays, il faut que les dirigeants du service de streaming vidéo sur abonnement (sVOD) montrent patte blanche auprès des autorités, ce qu’ils s’emploient à faire depuis quelques mois. Des réunions avec le ministère de la Culture, des Finances et à l’Élysée (comme s’il fallait en passer par les services du président de la République pour s’installer en France…) ont ou vont avoir lieu, le prochain round devant se dérouler cette fin de semaine. Il va falloir à Netflix se plier aux réglementations locales protégeant le secteur du cinéma et la sacro-sainte chronologie des médias, tout en assurant une partie du financement de la création ainsi que le paiement de la TVA plein pot – pour ce dernier point, c’est mal parti : la branche Europe de l’entreprise est installée au Luxembourg, pays où la TVA est moins chère. Et la législation ne l’imposera qu’à partir de 2019.
Bref, le feuilleton se poursuit et même s’il faut bien évidemment se plier aux lois du pays -notamment en matière d’exception culturelle, pilier du système-, ces complications échevelées renforcent l’idée qu’il est très compliqué, pour un service innovant, de se lancer en France.
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