Mais jusqu’où vont se nicher les oreilles par trop indiscrètes de la NSA ! De nouveaux documents fuités par le lanceur d’alertes Edward Snowden montrent que l’agence de surveillance du gouvernement américain, ainsi que son homologue britannique, peuvent se servir dans les applications mobiles. Google Maps, Facebook, Flickr, LinkedIn et Twitter sont ainsi nommément cités en exemple d’applications dans lesquelles la NSA peut taper pour violer la vie privée des utilisateurs en toute impunité. Les informations recueillies inclus les carnets d’adresses, les listes d’amis, l’historique des appels ainsi que la localisation des usagers. L’article du New York Times explique également que des zones d’ombre persistent concernant le volume des données volées.
En fait, les agences américaine et britannique se servent dans les données acquises par les régies publicitaires – les informations peuvent donc varier selon la collecte des régies. La NSA et son acolyte outre Manche ont également la possibilité de jeter un oeil indélicat dans les données d’Angry Birds (!), mais il n’est pas certain qu’elle ait été mise en pratique.
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