Le Nook dans la tourmente des tablettes
Les liseuses Nook ont semblé un temps imperméables à l’essor des tablettes multi-fonctions. Mais depuis quelques trimestres, les ventes s’étiolent, jusqu’à la chute de 66% des ventes du Nook lors du dernier trimestre de 2013.
Selon des sources internes à Barnes & Noble, un plan de restructuration aurait été lancé suite à ces chiffres catastrophiques, plan qui consisterait dans le licenciement de l’intégralité de l’équipe d’ingénieurs qui auraient travaillé sur la Nook. Autant dire que c’est la survie même de la liseuse qui semble aujourd’hui en jeu.
Interrogé au sujet de cette restructuration, une porte-parole de Barnes & Noble reconnait que l’entreprise cherche à réaligner le coût de la Nook avec la réalité du marché, et que cette nouvelle stratégie a logiquement conduit à se séparer d’un certain nombre de collaborateurs. Autrement dit, le Nook serait revu de fond en comble pour être vendu encore moins cher, une décision qui aurait conduit à la mise sur la touche de l’ancienne équipe qui ne serait donc pas parvenu à baisser les coûts de production.
Cette décision serait raccord avec les récents propos du patron de Nook Media, Mike Huseby, qui avait déjà préférer pointer du doigt, non pas le produit Nook lui-même mais l’équipe chargée de sa commercialisation. S’il est toujours aisé de tirer à vue sur les responsables projets et les commerciaux dès lors qu’un produit a du mal à se vendre, peut-être Huseby serait-il bien avisé d’acter le simple fait que les tablettes à la iPad dévorent littéralement l’ensemble des usages possibles sur ce type de support, lecture d’e-books compris. Et si le Nook, tout simplement, n’avait plus d’intérêt réel pour un public qui ne souhaite plus se doter d’une simple machine mono-fonction ?
