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Technologies

Greenpeace continue à creuser…

Boro

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Brasser de l’air contribue t’il à la production d’énergies renouvelables, ou bien au contraire à celle de gaz à effet de serre ? La colère passée, nous nous garderons bien de répondre, du moins le temps pour les plus désœuvrés de nos lecteurs de se faire eux même une opinion avec le document original.

Pour les autres, que penseriez-vous d’un document qui prétendrait distribuer les bons points parmi les sociétés les plus médiatiques déployant des data center – les plus médiatiques, mais pas les plus impliquées puisque eBay en est absent. Et que diriez-vous si ledit classement était construit sans rendre compte de l’efficacité énergétique des centres de données en question, ni même prendre en compte leur finalité dans les raisons qui ont présidé au choix de leur implantation, puisque le mot “backbone” ne figure à aucun moment dans le document en question qui fait tout de même 35 pages ? Arrêtez de rire (ou de pleurer), c’est Greenpeace qui a osé, dans un document qui se veut en tous les cas tout à fait sérieux… La preuve que c’est sérieux ? c’est Apple qui figure une nouvelle fois en queue du classement…

La finalité de cette publication – avec 1 iPad en couverture, tant qu’à faire – étant bien entendu de faire du buzz en utilisant le mot-clé “Apple”, c’est-à-dire au final à susciter une consommation supplémentaire d’électricité “sale” par les data centres dénoncés par ledit “classement”, nous avons hésité pour savoir si nous devions ou non participer à l’entropie générale, et perdre ainsi notre temps et le vôtre…

Un bienfait dit-on n’étant jamais perdu et pour la gouverne des deux gagmen qui ont signé (courageusement) la nouvelle “étude” de Greenpeace, ce n’est pas pour le seul plaisir pervers de dissiper un maximum d’électricité la plus sale possible qu’Apple ou Google sont allés s’implanter au fin fond de la Caroline du Nord, mais bien parce qu’on y trouve à la fois l’une des “dorsales” internet les plus puissantes des États-Unis et de vastes terrains disponibles et bon marché à proximité de sources d’électricité, certes obsolètes mais désormais sous-employées, le tout à mi-chemin entre la Silicon Valley et l’Europe de l’Ouest, dans ce qui s’apparente à de véritables friches industrielles. Celles-ci sont en tous cas sont vendues comme telles, sur catalogue par des agences spécialisées, aux géants du secteur IT ; c’est même pour cette raison que les élus locaux leur consentent des abattements de taxes professionnelles… C’est Olivier Sanche qui a du se retourner dans sa tombe…

How Dirty is Your Data

La punition : vous écouterez ça 100 fois…