Perf’ du Galaxy Note III : manigances, d’après Schiller

Phil Schiller n’a pas eu le mémo : non, Samsung ne trafique pas ses processeurs afin de les rendre plus présentables dans les benchmarks. S’il l’avait su, il n’aurait pas pas posté sur son compte Twitter « Manigances », suivi du lien vers le site ArsTechnica qui lui non plus, n’a pas pris pour argent comptant les déclarations du constructeur coréen. Ce dernier a été pris les deux mains dans le pot de confiture cet été, alors que des benchmarks du Galaxy S4 ont montré que le processeur Exynos 5 Octa roulait à 533 Mhz dans les tests de performance, au lieu des 480 Mhz habituels. Un regain de puissance bien pratique pour tout cartonner dans les classements de benchmarks…

Suite à ces dénégations malhabiles, on pensait que Samsung allait jouer profil bas et cesser ces bidouilles. Peine perdue : ArsTechnica a mis au jour le même tripatouillage, cette fois pour le Galaxy Note III ! Les performances du dernier phablette de la marque se montrent 20% plus rapide avec le « booster » logiciel que le constructeur a intégré à sa version d’Android. Sans ce coup de turbo, le Note III est au même niveau de performances que le G2 de LG, et pour cause : ces deux smartphones sont motorisés par le même processeur, un Snapdragon 800 quad-core. Ce code magique identifie les applications de benchmarks et accélère la cadence du SoC à son maximum, faussant ainsi les résultats. Manigances…

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