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Suppression d’AppGratis : la version du fondateur

iMike

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Simon Dawlat, le fondateur d’AppGratis, est tombé des nues lorsqu’il a appris qu’Apple avait supprimé son application de l’AppStore ce 5 avril. Dawlat donne sa version des faits sur le blog de l’app, qui donne un éclairage un peu différent. On y apprend notamment que AppGratis avait déjà été soumis à la menace d’une suppression fin 2011 : l’équipe de validation avait empêché une mise à jour du logiciel, accusé d’enfreindre trois règles du guide de bonne conduite. Les consignes 2.25 (relative aux apps listant d’autres apps à des fins promotionnelles), 2.12 (les apps ne doivent pas être de simples sites web), et 2.20 (à savoir proposer de multiples versions d’un même logiciel). Pour le dernier article, AppGratis a réduit la voilure : à la base, le service avait en effet souhaité livrer une app par pays, ce qui effectivement s’est révélé non seulement un cauchemar pour les mises à jour, mais également une infraction nette à la règle édictée par Apple.

Simon et son équipe ont cependant apaisé les craintes d’Apple, avec qui ils sont en contact direct avec deux responsables. AppGratis s’apprêtait à lancer la version pour iPad (dûment validée le 4 avril), quand Dawlat, débarqué de son avion pour le Brésil le 5 avril, a appris stupéfait que finalement, Apple avait supprimé l’application. Un nouvel examinateur avait repris le dossier en main et décidé que l’application enfreignait les règles 2.25 une fois de plus, et 5.6 qui statue que les apps ne doivent pas abuser des notifications par poussée.

Malgré une communication directe avec le membre de l’AppStore responsable de la suppression, rien à faire, et cette décision a été endossée par Apple qui s’en est brièvement expliquée pour le Wall Street Journal. Faute d’un accord encore à venir, AppGratis ne risque pas pour le moment de revenir sur l’AppStore.

Cependant, rien n’est fini pour Simon Dawlat. L’application est toujours dans les mains de 12 millions d’utilisateurs, elle continue de fonctionner et de livrer ses bons plans et ses gratuités. Le site web est lui aussi toujours debout. Mais toute cette affaire met clairement en péril la start-up, qui emploie 45 personnes.

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