Pratique : Drafts 4, prise de notes 100% personnalisable

Certes, mon quotidien en terme de traitement de texte reste, sur iOS, l’excellent Editorial et, bien qu’en bêta, le prometteur Ulysses for iPad (…oui, je sais que c’est moche de le rappeler alors que ce produit n’est pas encore sorti…!). Sous OSX, cela reste essentiellement Byword, MultiMarkdown Composer et Ulysses for Mac… alias Ulysses III.

Pourtant, je reste viscéralement attaché à Drafts 4 (9,99 €) pour démarrer pratiquement tous mes premiers jets sous iOS. Cette chronique comme bien d’autres est née sur Drafts 4.

Une idée de chronique, une phrase dans mon presse-papiers comme ébauche pour un futur billet, une capture web, hop…! Je lance Drafts 4 ou je l’appelle depuis Safari. Je vous renvoie à ce vieux billet de Jeff Mueller qui résume parfaitement la situation.

Et que dire du widget dans les notifications qui me permet de lister mes trois dernières notes ou d’en créer une nouvelle.

Même pour twitter une information sans dérouler l’enfilade de tweets, écrire au calme un message. Bref, tout ce qui est de l’ordre de la simple note naît et disparaît quasiment aussi sec de Drafts 4…!

Ne pas oublier la possibilité de déplacer les paragraphes (écran de droite).

Ensuite, je dispatche vers DropBox, j’amalgamme des éléments que je peux copier et placer dans Ulysses for iPad ou réouvrir illico dans Editorial.

Mon passage dans Drafts 4 reste réservé à l’écriture de ces notes, à une agglutination de petites infos qui seront traitées par la suite ailleurs. À une période, j’employais Things avant de revenir à ce dispositif plus simple, plus en accord avec ma manière insouciante de fonctionner. Enfin, Drafts 4 supporte le balisage Markdown et MultiMarkdown.

**Environnement personnalisable

Comme Editorial, Drafts 4 propose régulièrement de nouvelles actions — voir Home | Drafts Action Directory — à ajouter dans le panneau de droite, fruit du travail du développeur mais également d’une armée de contributeurs.

Et puis, que dire des éléments assez sioux qui viennent prendre place dans votre barre additionnelle, à l’endroit que vous souhaitez et avec l’identifiant ou visuel qui vous conviendra.

Avec l’arrivée de la version 4.1.1, un petit script a priori inutile qui me permet via une touche de ma barre additionnelle de copier l’intégralité du texte et le placer dans le presse-papiers : voir Key: Copy All (Copy All) | Drafts Action Directory . Indispensable.

Une autre action nous propose d’exporter un fichier dans DropBox tout en nous demandant de nommer le fichier : voir Action: Save to Dropbox as… | Drafts Action Directory. Pour ma part, je préfère employer un script qui va prendre en compte la première ligne de mon document et la faire précéder de la date et heure du jour, relire ce billet Automatisation : sauvegarde Mail depuis Drafts 4.

Bref, la multiplication des options permet à tout à chacun de piocher dans le catalogue des solutions et choisir celles qui lui conviennent. C’est évident mais c’est un point essentiel de confort dont il serait dommage dans ce contexte de se priver. C’est ce qui rend Drafts 4 incontournable et qui fait que votre version de Drafts sera unique…!

**Évolution permanente

Dans les derniers éléments ajoutés par le développeur de Drafts 4, le dernier moteur de MultiMarkdown. Certes, ce point n’intéressera pas grand monde sauf qu’il rappelle aux utilisateurs attentifs que ce produit atypique est toujours à l’avant garde malgré son look rustique.

Et je reste intimement persuadé que c’est également un détail qui compte dans mes usages, savoir que Greg a discrètement amélioré cet outil, nettoyé au coton-tige telle partie qui nous est totalement inaccessible, bref assure un service après-vente remarquable sur cette application.

Relire nos divers tests sur MacPlus dont Test : Drafts 4, la tour de contrôle des textes sur iOS.

Bref, un outil de prise de notes à redécouvrir…

– Drafts 4 (9,99 €)