iPhone 5S : la FSF rentre en guerre contre Apple
John Sullivan, président de la FSF, explique sa position dans un billet virulent, plaçant Apple dans le rôle du super-méchant qui capte pour son compte les informations de ses utilisateurs (Et Google ? ah bon…). Le ton est direct :
“Nous ne pouvons imaginer une réaction plus hostile à la vague d’inquiétude qui submerge le monde au sujet des questions de vie privée que le lancement sur le marché d’un scanner d’empreinte propriétaire et accessible par le réseau.”
Visiblement, les explications d’Apple n’auront servi à rien et le procès en espionnage est lancé avant même que le moindre ingénieur se soit penché sur la technologie derrière ce capteur. Si la FSF milite légitimement pour l’ouverture et la liberté des citoyens face aux géants de l’électronique grand public, ces méthodes expéditives renvoient le visage moins reluisant de juges du réel qui n’attendent même pas le procès pour donner leurs verdicts. Et ce n’est pas le silence gêné de la FSF autour du business model de Google (qui vit pourtant de la captation des données personnelles pour le ciblage publicitaire de ses clients) qui atténue ce sentiment que le choix d’Apple comme représentant commode des dérives actuelles tient plus de l’arbitraire que d’une réflexion au long cours.