Canada : pas de rachat de BlackBerry par Lenovo
Lenovo aurait eu du mal à acquérir BlackBerry. Le gouvernement canadien a fermement rejeté cette option « il y a un mois ou deux », rapporte le Globe and Mail. Si le Canada est « ouvert aux investissements étrangers et aux investissements chinois en particulier », il n’est pas question de « compromettre la sécurité nationale », d’après un représentant du gouvernement anonyme.
Les services et smartphones de BlackBerry sont, malgré leur chute de popularité, encore très utilisés par les gouvernements dans le monde. Les données qui circulent dans les serveurs du constructeur ne sauraient revenir à une entreprise dont les autorités font peu de cas de la transparence et des règles de bonne gouvernance. Dans un dossier connexe, le chinois Huawei a été l’objet de plusieurs enquêtes aux États-Unis qui lui ont pratiquement interdit de vendre des produits sur le territoire US et ce, pour des raisons similaires d’espionnage.
Quant à BlackBerry, l’entreprise poursuit sa route cahin-caha, avec de nouveaux investisseurs et un nouveau CEO.