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Édito

Photoshop Elements 4

Il sera difficile d’y échapper ces jours prochains, Adobe lance aujourd’hui la version 4.0 de son Photoshop Elements.
A la différence de la version Premium de Photoshop disponible en même temps sur Mac OS et sur Windows, la version Mac de la déclinaison Lite du standard de l’industrie est disponible avec un décalage de quelques mois… Celle-ci ne manque pas d’intérêt pour autant…

Boro

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Il sera difficile d’y échapper ces jours prochains, Adobe lance aujourd’hui la version 4.0 de son Photoshop Elements.
A la différence de la version Premium de Photoshop qui était disponible en même temps sur Mac OS et sur Windows, la version Mac de la déclinaison Lite du standard de l’industrie en matière de retouche photographique est disponible avec un décalage de quelques mois… et pas davantage optimisée pour les processeur Intel que la version “pro” présentée à l’automne dernier.

Apple a entre-temps non seulement présenté les premières machines reposant sur les puces Intel, mais aussi commencé de les livrer. Et surtout, les nouvelles petites bombes abritent les versions optimisées des logiciels de la suite iLife présentes désormais gratuitement depuis 2003 sur chaque Mac livré par la Pomme à ses clients.

Adobe mise ainsi sur l’adaptation de son moteur et de ses algorithmes à une clientèles grand-public : redimentionnement, amélioration de la densité dans les hautes et les basses lumières, possibilité de travailler sur les filtres et les calques de Photoshop, accueil de plug ins, Bridge pour naviguer au sein des fichiers.
La nouvelle version de Photoshop Elements présente également des outils comme la réduction du bruit ou l’adaptation de Camera Raw, pour apporter un “plus produit” indéniable par rapport à la concurrence. Dans le même temps, la réflexion sur la facilité d’utilisation a conduit à mettre en place des outils destinés à mettre à la portée de tout un chacun des résultats proche de ceux d’un travail professionnel, sans pour autant y passer des heures : amélioration des tons chairs, sélecteur et extracteur magiques, retouche magique sont des avancées indéniables, y compris par rapport à ce que iPhoto peut proposer gratuitement à l’amateur.

La nouvelle mouture ne manque incontestablement pas d’atouts. Cela suffira-t-il à décider l’amateur a y aller de 89 € de sa poche quand iPhoto d’un côté, et le logiciel de gestion des fichiers RAW d’autre part leur sont proposés gratuitement avec leur nouvelle machine et leur appareil photo ? Pour les machines plus anciennes, la suite iLife 06 vendue 79€ permet d’aller moins loin, mais sur davantage de domaines : l’ideal étant de pouvoir travailler sur Photoshop Elements et sur iPhoto en complémentarité.

On est chez Adobe dans un effort de cohérence de gamme, en tâchant d’être présent dans tous les secteurs de l’image numérique : quand on peut, on décline comme avec Photoshop Elements, et quand ça n’existe pas on crée comme avec LightRoom. Apple suit avec iPhoto la démarche inverse de Photoshop, en faisant lentement monter en puissance son logiciel, quitte à le faire bénéficier de certaines trouvailles développées pour Final Cut Studio ou Aperture…

C’est en définitive comme à chaque fois le client qui devrait être le principal bénéficiaire, ne serait-ce que s’il se produit à l’avenir une accélération et une montée en puissance dans les prochaines sorties. La version 4 de Photoshop Elements représente en tous les cas une opportunité intéressante pour aller plus loin dans le traitement de la photo de loisir…

• Processeur PowerPC® G3, G4 ou G5
• Mac OS X v.10.3 ou 10.4
• 256 Mo de RAM
• 750 Mo d’espace disque disponible
• Écran 1024 x 768 16 bits (XGA)
• Lecteur de CD-ROM

Disponibilité, courant mars, 88,5 €