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Édito

Le secteur se prépare à l’iPhone

Toujours programmée pour le courant du mois de juin, sans davantage de précisions, l’arrivée prochaine de l’iPhone provoque de plus en plus d’agitation dans le secteur, que ce soit en coulisse ou sur le front de la communication.

Boro

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steveiphone-2.jpgToujours programmée pour le courant du mois de juin, sans davantage de précisions, l’arrivée prochaine de l’iPhone mobilise de plus en plus l’attention dans le secteur, que ce soit en coulisse ou sur le front de la communication.

Chez AT&T, on fourbit ses dernières armes marketing que l’on distribue à sa force de vente. Dévoilés sur le blog personnel de l’un des rédacteur de Engadget, les détails qui ont été envoyés en interne aux personnel concernés montrent peu de changement par rapport à ce qui avait d’abord été annoncé, du moins dans les grandes lignes : AT&T sera bien l’unique opérateur associé à l’iPhone, et ce pour un futur prévisible, et c’est bien les tarifs de 499 et 599 $ respectivement pour les modèles 4 et 8 Go tels qu’ils avaient été annoncés en juin qui seront appliqués : c’est du moins ce sur quoi le texte insiste.

On y apprend également que les appareils seront venus sur la base du “premier arrivé, premier servi” : de quoi se donner la possibilité d’organiser un lancement spécial, avec des files d’attente bien médiatiques à la clé. Le document évoque également de nouveau le service “Your Music, Your Way” d’accès à la musique pour le consommateur, par la méthode de son choix : cela signifie-t-il un accès privilégié sur iTunes pour les abonnés AT&T ainsi qu’un accès sur leur portail, comme ce fut le cas avec AOL?

Quant à Sony Ericsson et Nokia, loin de dénigrer le nouveau venu comme se sont employé à le faire les dirigeants de Microsoft, ils ont au contraire salué son arrivée et la perspective d’une compétition renouvelée. Commentaire de Matts Lindoff le responsable technologique de Sony Eriksson : si le marché mondial des téléphones portables se résume à 5 marques, alors celui-ci risquerait de devenir bien monotone… avant de souligner que les appareils dernier-cri proposés par sa société supportaient les services de type 3G, ce qui n’est pas le cas de l’iPhone et risquait de se montrer un désavantage.

Pour autant, le jour où l’iPhone se mettra pour de bon à proposer des services 3G, par exemple avec son lancement fin 2007 sur un marché européen beaucoup plus avancé, Mats Lindoff pourrait trouver la compétition beaucoup moins ennuyeuse, voire carrément stimulante…

Reste que comme le souligne Samsung, l’iPod et son large écran tactile – s’il ont mobilisé beaucoup d’attention et fait couler pas mal d’encre – n’ont pas encore connu l’épreuve du feu sur le marché, et que l’on ne connaît donc pas son comportement : seule comptera l’accueil du public. Mais la question qui taraude actuellement état-majors et cabinets d’analyse est bien : Apple peut-elle rééditer sur le marché du téléphone portable avec l’iPhone le véritable hold-up réalisé avec l’iPod sur celui du baladeur numérique, cette fois sur un marché arrivé à maturité et face à des concurrents avertis de ce qui les attend? La réponse ne viendra sans doute pas avant la fin de l’année 2008.

Boy Genis Report
DigiTimes