Il y a 7 ans, 7 jours

Le Mac gratuit qui faisait son apparition

Que diriez-vous si, spontanément, on vous offrait le dernier iMac 27 pouces qui dépote ? Evidemment, vous refuseriez, et c’est bien naturel. Eh, bien, c’était le cas aussi d’un lycée de l’état de Washington qui a refusé, à l’époque, le cadeau gagné par un de ses professeurs : 30 macs flambant neufs, et quelques 6 imprimantes laser, pour la modique somme de 43 000 dollars. La raison de cette situation ubuesque ? Plus de macs dans l’école. Une décision qui avait été prise par l’établissement, avant l’heureux événement. Alors, non, on ne déroge pas à la règle, et ce, même pour des pommes fraiches.

Lire « Non au Mac gratuit ! »

Enfin, l’ADSL pour tous

Ah, ah ! Il y a de quoi sourire en lisant une telle dépêche. Maintenant qu’il n’y a plus aucune zone géographique non couverte par l’ADSL en France, 7 ans plus tard, cela nous fait sourire de voir ce genre de nouvelle. Ou pas. Car, en 2003, on annonçait fièrement qu’il était grand temps de combler le retard du déploiement de l’ADSL dans nos campagnes. Alors, comme on y croyait, on se fixait des objectifs sympas : 90% de la population française métropolitaine couverte par l’ADSL en 2005. Mais force est de constater qu’on n’y est pas encore en 2010, et que visiblement, cela ne sera pas le cas encore demain. On a peut-être confondu équipement des NRA et couverture géographique ?

Lire « L’ADSL pour tous (ou presque) »

L’iTunes Store qui atteignait son rythme de croisière

Après le premier mois d’existence de la plateforme de téléchargement, on s’esclaffait des performances du bidule, à tel point que tout le monde annonçait qu’il allait se lancer sur le marché des plateformes de téléchargement légal, un marché récent à l’époque. Parallèlement, l’iTunes Music Store adoptait son rythme de croisière avec 500 000 téléchargements par semaine, rythme qui annonçait la fin de l’euphorie des tout débuts. Qu’à cela ne tienne, moult firmes annonçaient avec éclat qu’elles voulaient bien goûter au gâteau, et pas que les miettes, non mais : Microsoft, AOL Time Warner, Amazon.com et MTV. Pas moins. Alors, on donnait de petits conseils à Steve Jobs, qui visiblement nous a écouté, puisqu’on lui disait de se presser un peu pour sortir son iTunes version PC, afin que les autres d’en face ne profitent de ce retard stratégique pour s’imposer dans le monde PC. Il a bien fait.

Lire « iTunes Music Store »

Microsoft qui se lançait dans le virus

Non, ce n’est pas exactement ça. Anti-virus ! La firme de Redmond s’intéressait en effet à une jeune pousse nommée GeCad Software, et dont la passion des virus l’avait amenée à développer un logiciel anti-virus. C’est ce dernier que Microsoft souhaitait potentiellement utiliser pour développer sa propre solution maison et améliorer la fiabilité de ses logiciels. Il y avait effectivement du boulot. Au passage, un bon business plan pour rentabiliser la chose, et on serait bon. Alors, pourquoi ne pas copier .Mac en proposant des services en ligne, et notamment le fameux antivirus. Pas bête. On l’appellerait Windows Live par exemple.

Lire « Un anti-virus signé Redmond »

Adobe qui luttait contre la piraterie

Alors, dommage, on ne peut pas surveiller, informatiquement parlant, les usagers de logiciels, la loi interdisant de se prendre pour un Big Brother amateur. Alors ok, dans ce cas, puisque l’on peut pas automatiser la tâche, on va demander aux utilisateurs eux-mêmes de jouer les balances. Ainsi, Adobe avait mis à jour sa page de contact sur son site Internet de l’époque, et permettait aux utilisateurs de remonter les petits copains à l’éditeur qui pirataient les solutions de l’époque. Plutôt pratique si votre voisin faisait du bruit et qu’il était, par ailleurs, en possession d’une suite Adobe puisque la firme s’occupait des tâches administratives. Une bien belle leçon d’anti-piratage, qui n’a pas du faire long feu.

Lire « Délation ou loyauté »

Internet Explorer qui prenait la sortie

Ah, c’est ballot. Malgré toutes les qualités du butineur de Microsoft, Apple aura eu raison du navigateur qui répondait sagement au nom d’Internet Explorer. Car oui, on ne remettait pas en cause les fonctionnalités et les performances hors pair du bousin. Non, si Internet Explorer ne serait plus sur Mac, c’était bien à cause de Safari. En effet, Roz Ho, la boss des produits Mac chez Microsoft évoquait le fait que les utilisateurs étaient très sensibles à l’étroite interdépendance entre le système et le navigateur. Oui, oui. Effectivement, Firefox ou Chrome en sont de parfaits exemples. Du coup, voyant qu’il n’avait plus grand chose à faire à Redmond, le chef de projet en charge du butineur, aura préféré claquer la porte face à cette décision hautement objective. Ah.

Lire « Explorer à la trappe »

et « Monsieur IE Mac démisionne »

La taxation des supports qui prenait son envol

On se réjouissait de la première partie de la loi, signé en 2001 permettant de taxer tous les supports directement liés à l’usage de la musique ou de la vidéo numérique, c’est à dire CD-R, baladeurs MP3, DVD, etc. On se espérait donc que les disques durs de nos machines ne subiraient pas les foudres des artistes désespérés devant le phénomène assez nouveau du piratage. Eh, bien, paf, c’était au tour de la bonne vieille disquette de subir une nouvelle taxe. Avec l’application d’un taux de 1 centime par Mo, on commençait sérieusement à angoisser pour nos futurs disques. Et il y avait de quoi, imaginez le classique disque de 1To taxé à 1 centime par Mo : 1 million de centimes ! Obligé de contracter un crédit pour le prochain disque dur. Heureusement depuis, le téléchargement illégal n’est plus, et la taxe sur les supports non plus. Ah.

Lire « Taxe sur les disquettes »