Il y a 7 ans, 7 jours

Toutes les semaines, MacPlus vous propose un voyage temporel parmi les archives néolithiques du site. 7 ans, 7 jours d’actualités remises au goût du jour ! Semaine du 24 au 30 mai 2004.

Publié le

29 mai 2011 à 20:26

Par

Yrogerg

Il y a 7 ans, 7 jours, c’était…

Apple N°2 au Japon

On pourrait s’imaginer, par ce titre élogieux, que la firme de Cupertino faisait reluire, à l’époque, ses pommes exquises et fraîches, face au soleil levant. Eh bien, on n’en est pas si loin finalement puisqu’Apple venait de s’offrir la deuxième place des entreprises informatiques dont les produits donnent le plus de satisfactions aux utilisateurs, après avoir occupé pendant un bon moment la sixième place. Alors, si on ne parlait pas de volume de vente, dans ce cas précis, il faut bien dire que cette nouvelle position était un véritable indicateur de qualité, le public japonais étant amoureux des gadgets numériques d’un part et, d’autre part, d’une extrême exigence sur les aspects qualité. La pomme revenait de loin, par ailleurs, sur le marché nippon, puisque 2003 avait été synonyme de baisse importante du volume de ventes. L’entreprise qui talonnait le classement, mais qui subissait une perte de vitesse, était le célèbre fabricant de boîtes noires américain, Dell Computer. Preuve est faite que nos amis nippons ont beaucoup d’humour. Ah.

Lire « Japon, Apple N°2 »

L’iPod en question

Apple venait d’annoncer la création d’une unité spéciale iPod au sein de son siège de Cupertino, afin de mieux séparer les différentes activités de la firme à la pomme. Du coup, cette décision suscitait beaucoup de questions autour du phénomène iPod. Premièrement : le récent problème de durée de vie des batteries qu’Apple a complètement laissé filer. Selon les experts de l’époque, la durée de vie était directement liée à la taille de l’engin, mais également au format utilisé pour lire les fichiers musicaux. Par ailleurs, on revenait également sur le succès des micro-disques que la firme à la pomme démocratisait progressivement avec ses baladeurs et qui devaient devenir un standard. Enfin, il était question d’inquiétudes également, notamment sur une phrase lancée par Steve Jobs 20 ans plus tôt sur la création de division : « parce qu’il est plus facile d’en fermer une » avait-il précisé concernant la séparation de la firme en plusieurs divisions distinctes. Du coup, on se mettait à craindre pour nos G5 flambant neufs et potentiellement sans avenir. La convergence des médias et des supports n’ayant pas eu lieu, nous pleurons effectivement depuis la mort du Mac. Ah.

Lire « iPod, iPod, iPod … »

Apple promu maître du monde

Ah non, pardon, je n’ai pas bien lu la dépêche en question, mes excuses par avance. C’était l’époque des « tu l’as vu mon classement ? » et Apple venait de faire son entrée dans la liste de wired des « maitres de l’innovation, de la technologie et de la vision stratégique », rien que ça. Pourtant, si on fait le bilan de l’époque, Apple revenait de loin et il y a quelques années, la firme à la pomme ne figurait pas dans le classement, loin s’en faut. Pourtant, en 2001, Steve Jobs annonçait en grande pompe le lancement de l’iPod, dont peu de gens y croyaient, puis c’était au tour de l’iTunes Music Store en 2003, qui faisait sourire alors que des millions de personnes téléchargeaient en même temps sur les réseaux peer to peer. La presse reconnaissait donc la vision stratégique de la pomme sur le secteur de la musique numérique. Mais bon, elle riait encore lorsque Steve Jobs laissait entendre un potentiel « iPhone », nom ridicule d’un futur téléphone estampillé d’une pomme. Bref, riez bien, on se FaceTime dans quelques années. Ah.

Lire « Pionniers Top Tech »

OpenOffice et l’administration française

On ne savait pas si c’était la saison qui voulait ça, le printemps, les bourgeons, tout ça, mais le vent semblait tourner de plus en plus du côté des cousins d’en face. L’année 2003 avait été synonyme de passoir de sécurité et les directions informatiques envisageaient, en conséquence, l’avenir avec potentiellement quelques ajustements dans leurs configurations. Ainsi, c’était l’administration française, « en personne », qui tournait le dos progressivement à Microsoft en lançant une phase d’installation d’OpenOffice, la célèbre suite bureautique libre, sur les ordinateurs des commissariats de Police de France et de Navarre, en remplacement de la suite Office. De nombreux tests étaient en cours et les utilisateurs étaient invités à donner leur avis sur la migration de leurs outils préférés. Bref, déjà à cette époque, on essayait de s’extirper de la domination sans faille de Microsoft Office. Eh bien, force est de constater, malgré tous les efforts de ces dernières années, que cela n’a pas beaucoup changé depuis. Ah.

Lire « .fr : OpenOffice.org 1.1.0 »

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