Il y a 7 ans, 7 jours
Toutes les semaines, MacPlus vous propose un voyage temporel parmi les archives néolithiques du site. 7 ans, 7 jours d’actualités remises au goût du jour ! Semaine du 17 au 23 mai 2004.
Il y a 7 ans, 7 jours, c’était…
| | Apple à fond sur WindowsCela ne faisait pas longtemps que l’on venait de s’installer sur la plateforme des cousins d’en face et il fallait bien le dire, on s’en accommodait plutôt pas mal. On venait tout juste de porter notre butineur préféré et mis à leur disposition notre lecteur multimédia favori, et on s’était dit qu’on irait bien un peu plus loin dans notre exploration de la plateforme aux fenêtres. Ainsi, quoi de mieux qu’un kit développeur pour iTunes qui permettrait aux amateurs de fenêtres d’intégrer le lecteur multimédia, made in Cupertino directement dans leurs applications favorites ? Qu’à cela ne tienne, Apple venait de mettre à disposition l’équivalent Windows de notre AppleScript pour les langages tels que le Visual Basic, le C ou encore le C++. Evidemment, tous ces efforts sont réalisés pour le plus pur bonheur de nos cousins, et évidemment aucun rapport avec le fait qu’ils puissent jouer directement dans leurs futures applications des morceaux AAC protégés. Et encore moins d’essayer de faire de l’ombre au format WMA. Ah. Lire « iTunes Windows sur la brèche » |
 | l’iTunes français qui se tramaitOn l’attendait depuis un petit moment, l’ouverture de l’iTunes Music Store français, à base de béret et de baguette, semblait imminente. Ainsi, la plateforme était en phase de test avec la finalisation de l’intégration d’une major, dont les prétentions exorbitantes semblaient ralentir quelque peu le processus d’intégration de son catalogue. Par ailleurs, on peaufinait quelques réglages qui ne plaisaient pas à la gente des majors : l’intégration du WMA dans la dernière version du lecteur faisait l’impasse sur le Digital Rights Management par un simple réencodage des morceaux en Mp3, une broutille donc mais qui ne convenait évidemment pas aux fournisseurs. Enfin, on testait également une offre d’écoute en streaming qui pourrait venir compléter l’offre en fonction de l’évolution du marché. Bref, on sentait bien la réticence des majors à intégrer la plateforme made in Cupertino, sans pour autant qu’elles puissent y échapper. Si d’un côté, on était convaincu du fait qu’un abonnement viendrait soulager les comptes en banque des majors, de l’autre côté, on refusait catégoriquement l’idée, sans pour autant complètement se fermer à l’idée. Autrement dit, on teste techniquement le dispositif tout en sachant qu’on fera tout pour l’éviter, le plus pur esprit de contradiction américain, en France. Ah. |
 | L’iPod qui prenait son indépendanceLe succès de l’iPod semblait se confirmer. Et à y regarder d’un peu plus près, on venait finalement de lancer le premier baladeur numérique associé à une plateforme de téléchargement légal disponible sur le Mac. Les résultats étaient là, et on s’évertuait à imaginer des idées loufoques d’iPod intégrant de la vidéo, voire même d’iPod intégrant des fonctions de téléphone, un iPhone en quelque sorte. Alors, pour que ces idées mûrissent et prennent forme, on s’était dit que ça pouvait être pas mal de créer une division dédiée au sujet. C’est ce que venait d’annoncer un porte parole d’Apple. Evidemment, cela soulevait quelques questions existentielles : est ce que l’on était pas en train de séparer la branche musique de la branche Mac ? Etait-ce le signe qu’Apple donnerait le même poids à la musique qu’à ses ordinateurs ? En fait, on était là en train de donner de véritables moyens pour que la gamme iPod puisse s’élargir et devenir un véritable hub pour les contenus numériques de tous types. Et franchement, on se demande encore pourquoi avoir choisi un tel positionnement, comme si iPod et Mac avaient un rapport avec les loisirs numériques, et par ailleurs, comme si les loisirs numériques avaient un avenir. Ah. Lire « iPod prend son indépendance » |
 | Napster dans le grand bainPendant que tout le monde s’évertuait à négocier avec les majors pour lancer sa propre plateforme de téléchargement légal, avec pour principe fondamental d’achat de morceaux à l’unité, Napster avait décidé d’aller dans le sens du poil des majors en intégrant, en plus de l’achat à l’unité, un principe d’abonnement mensuel. Ainsi, un abonné paierait moins cher son morceau à l’unité qu’un non abonné, et permettrait aux majors de récolter le fruit d’un dur labeur, en se tournant les pouces, via les rentrées de l’abonnement. Ainsi, Napster devenait une sorte de webradio payante avant l’heure. Evidemment, on était tous convaincus de la pertinence du dispositif, puisqu’il permettait à Napster d’être plus cher que l’ensemble de ses concurrents grâce à ce système d’abonnement. Et les utilisateurs ayant l’habitude de ne pas chercher l’économie iraient évidemment choisir la plateforme la plus chère pour pouvoir télécharger légalement et confortablement depuis son ordinateur. Ah. Lire « Napster la webradio payante… » |
A la semaine prochaine !
