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Édito

Pomme de discorde…

Le Mercury News rapporte la controverse qui oppose Apple et l’éditeur John Wiley & Son à propos de la biographie à paraître de Steve Jobs, intitulée ‘iCon Steve Jobs : The Greatest Second Act in the History of Business’.
Signée Jeffrey S. Young et William L. Simon, celle-ci aurait envenimé les relations entre les deux partenaires au point que c’est l’ensemble du catalogue de l’éditeur qui aurait dis-paru des rayons des différents AppleStore.

Boro

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Le Mercury News rapporte la controverse qui oppose Apple et l’éditeur John Wiley & Son à propos de la biographie à paraître de Steve Jobs, intitulée ‘iCon Steve Jobs : The Greatest Second Act in the History of Business‘.

Signée Jeffrey S. Young et William L. Simon, celle-ci aurait envenimé les relations entre Wiley & Son et Apple au point que c’est l’ensemble du catalogue de l’éditeur qui aurait dis-paru des rayons des différents AppleStores, au terme d’un mois de tractations de plus en plus tendues autour de la parution du bouquin. Si l’on en croit l’un des auteurs et l’un des éditeurs, il s’agirait clairement d’une mesure de rétorsion vis à vis de la biographie non-autorisée de Jobs qui revient sur l’ensemble de son parcours. Un porte-parole de Cupertino refusé de commenter comme on pouvait s’y attendre.

On connaît les efforts d’Apple pour maîtriser sa communication. Une économie de moyens dans l’exercice qui pourrait bien commencer à compromettre le retour de la popularité de la Pomme. Domination sans conteste dans le domaine de la musique numérique, plainte à l’encontre des sites web d’aficionados, polémique autour de la collecte de ses ordinateurs périmés : cela va commencer à faire beaucoup. Le Mercury News ne s’est d’ailleurs pas privé de faire un rapprochement avec l’affaire ThinkSecret…

Même si ce n’est pas la première fois que des biographies controversées de dirigeants d’entreprises empoisonnent les relations entre leur société et le titre ou l’éditeur, il s’est aussi trouvé maintes biographies par le passé dont le principal intérêt ne reposait que sur la sulfureuse réputation qui avait accompagné leur sortie. Ce serait étonnant de la part de l’éditeur de David Pogue ou Andy Ihnatko. Il a peu de chance que l’on sache rapidement sur quoi portait la polémique : personne n’a intérêt pour l’instant à communiquer là dessus.

Mais une chose est sûre : à Cupertino que l’on ait raison ou pas on va devoir apprendre à communiquer un peu plus. Beaucoup de gens ont en effet intérêt à profiter dub regain d’attention que rencontre à nouveau la marque Apple… dont un certain nombre ne lui pardonnent pas son succès…