Cloud : Greenpeace se paie encore Apple
Les nuages, dont la quantité de données devrait être multipliée par 50 d’ici à 2020, consomment énormément d’électricité, une énergie dont l’approvisionnement peut provenir de technologies propres, ou pas.
Si ce rapport attribue une bonne appréciation pour Google, Yahoo et Facebook, Apple et ses deux coturnes sont pointés du doigt pour leur «attitude rétrograde en choisissant d’alimenter leurs data centers avec de l’électricité issue du charbon». Bien souvent pourtant, Greenpeace salue les intentions et les petits pas : Facebook est loué pour avoir construit un data center en Suède «pouvant être entièrement alimenté par des énergies renouvelables» (et les autres ?), Akamai pour avoir créé un indicateur d’efficacité de l’utilisation carbone (un outil de simple affichage ?), Yahoo et Google pour leur soutien aux politiques favorables à l’augmentation des investissements dans les énergies propres…
Il n’empêche que l’association écologiste a raison sur au moins un point : la concentration des fermes de données géantes, en Caroline du Nord notamment, est de nature à poser de gros soucis au niveau de la gestion du réseau et la demande en énergie. C’est ce dont veut s’affranchir Apple en construisant deux installations, de panneaux solaires et de piles à combustibles – mais visiblement, cette info est passée en dehors du radar de Greenpeace. Ça n’est certes pas suffisant, mais puisque l’affichage et la communication (plus que les actes semble t-il) sont si importants pour l’organisme, on se demande ce qu’Apple devrait faire de plus.
Avec CP