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Une Keynote collective pour la WWDC

C’est une bonne partie des têtes pensantes d’Apple et de sa division Macintosh qui sera présente sur le plateau du Moscone West Center aux côtés de Steve Jobs pour la Keynote inaugurale qui marque traditionnellement le coup d’envoi de la World Wide Developpers Conference qui se tiendra exceptionnellement cette année début août.

Boro

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C’est une bonne partie des têtes pensantes d’Apple et de sa division Macintosh qui sera présente sur le plateau du Moscone West Center aux côtés de Steve Jobs pour la Keynote inaugurale qui marque traditionnellement le coup d’envoi de la World Wide Developpers Conference qui se tiendra exceptionnellement cette année début août. Philip Shiller le vice-président Marketing produits, indéboulonable auguste du Barnum de Cupertino sera ainsi à nouveau dans l’arène pour donner la réplique au clown blanc son patron, mais sera également flanqué de Bertrand Serlet le vice-président du génie logiciel – le terme n’est pas usurpé -, mais également de Scott Forstall, vice président pour l’expérience plate-forme.

S’il n’est pas rare que Phil Shiller et Bertrand Serlet pour ne citer qu’eux fassent une courte apparition lors des présentations de Steve Jobs, bien souvent pour illustrer la facilité d’emploi d’iChat, c’est bien la première fois que le staff dirigeant de Cupertino partage ainsi la vedette – dès l’annonce – avec son très médiatique CEO. L’ensemble de la sphère web commentait ces jours-ci l’absence de programmation d’une Keynote pour l’AppleExpo de Paris le 12 septembre. Nous avions évoqué pour notre part dès l’année dernière un infléchissement de la politique de communication d’Apple (voir la chronique du 6 septembre 2005).

Certains évoquent pour Paris des mesures de rétorsions vis-à-vis du projet de loi DADVSI, au demeurant pourtant très en retrait après les travaux de la Commission Paritaire par rapport à la copie votée par les députés, ou bien la lassitude à propos des tracasseries des Bâtiments de France pour le ré-amenagement d’un immeuble classé qui aurait dû, semble-t-il, accueillir un premier Apple Store Français de brique-et-mortier. Rien n’est jamais très simple au Royaume de Cupertino, et Steve a peut-être tout simplement épuisé les charmes de cet exercice qu’il avait taillé à sa mesure. Il vient de vendre Pixar à Disney, après avoir assuré à John Lasseter un poste digne de son talent dans la nomenclature du géant de l’animation. Chez Apple, Nancy Heinen et avant elle Jon Rubenstein et Avie Tevanian ont posé sac à terre voici quelques semaines.

Ces trois-là faisaient partie du premier cercle, depuis les premiers moments de l’Odysée Next, et avaient suivi Jobs à l’abordage du vaisseau-amiral Apple en 1997. Jobs a-t-il senti qu’il devait faire davantage de place autour de lui sur la dunette, au moment de la revue? L’autre profil de la micro informatique, celui à qui le lie une relation de compétition vieille de trente ans vient récemment d’annoncer qu’il cesserait toute activité au sein de l’Empire qu’il a fondé d’ici une année environ. Sans son “meilleur ennemi”, le jeu n’en vaut-il plus suffisamment la chandelle? “La retraite, faut la prendre jeune.” “Faut surtout la prendre vivant“, ajoutait Audiard. Jobs a-t-il vraiment le profil d’un retraité? Réponse dans quelques mois. Il lui reste en tous les cas énormément de choses à apporter, par la sûreté du choix de ses collaborateurs et celle de ses options stratégiques. Une chose est sûre, la génération qui a inventé la micro-informatique est en train de passer la main…

Mac Maudit Cheri