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Apple accepte de faire témoigner un de ses dirigeants au Sénat

Le sort de la société attend d’être réglé par les dirigeants américains.

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C’était annoncé depuis le mois de mars : la justice américaine, qui en a après l’App Store, a choisi d’appeler les têtes pensantes de son éditeur à la barre. Objectif : mieux comprendre les pratiques qui régissent le service, de plus en plus critiqué pour son positionnement que certains jugent anticompétitif. Mais Cupertino avait -dans un premier temps- refusé d’envoyer un membre de ses équipes devant les sénateurs, demandant davantage de temps pour se préparer.

Toutefois, selon le journaliste du magazine Bloomberg Mark Gurman, Apple vient de changer d’avis. En effet, la firme a finalement accepté de fournir le témoignage de son vice-président Kyle Andeer, également adoubé CCO (chief compliance officer). Il avait déjà été convoqué au Capitole en juillet 2019, toujours pour répondre à des questions liées à un monopole supposé. Cette fois-ci, c’est en revanche le 21 avril qu’il s’exprimera devant les sénateurs.

Que reproche-t-on à Apple ?

Concrètement, si l’on se base sur les déclarations précédentes d’Amy Klobuchar en charge du dossier de l’opposition, ce sont bel et bien les conditions d’acceptation des applications sur iOS qui sont mises en cause. D’ailleurs, même le Google Play Store sur Android est pointé du doigt, si bien que des cadres de Mountain View sont eux aussi dans le viseur. On ne sait malgré tout toujours pas quelles interrogations précises animent l’accusation.

En supposant que les dernières actualités y soient pour quelque chose, on peut tout de même estimer que l’affrontement public entre Apple et Epic Games soit pris comme exemple lors des auditions. Pour rappel, le studio de jeux vidéo derrière le succès mondial de Fortnite a vu son titre phare banni de l’App Store pour avoir tenté de contourner les trente pour cent de commission prélevés par Apple sur chaque achat in-app.

Conséquences possibles

Le but de ces entretiens est donc d’étudier avec attention le fonctionnement de l’App Store, mais pas de légiférer en fonction, du moins pour l’instant. Si bien qu’il faudra encore attendre probablement de longs mois avant de voir de potentielles sanctions appliquées contre les GAFAM.

Alors seulement, les officiels pourraient opter pour une lourde amende, de l’ordre de plusieurs centaines de millions à quelques milliards de dollars. D’autre part, de nouvelles réglementations issues ou non de jurisprudence seraient ensuite à même de mieux encadrer le marché, favorisant peut-être le travail des développeurs indépendants.

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