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Sur iOS, les apps de vos enfants plus sûres que sur Android ?

La nouvelle fonctionnalité ATT sur iOS 14 pourrait creuser l’écart encore davantage.

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© Unsplash / MChe Lee

Dans une nouvelle enquête publiée par la Me2B Alliance, une organisation but non lucratif visant à protéger la confidentialité des utilisateurs, on apprend que les informations personnelles des étudiants américains sont particulièrement à risque. En effet, sur soixante-treize applications dédiées à ce jeune public et étudiées de près, plus de la moitié d’entre elles envoient des données à des tierces parties.

Parmi les plateformes en question ont notamment été identifiés bon nombre de services officiels liés à des écoles publiques. Un fait particulièrement troublant, d’autant plus que leur développement est souvent financé par des organismes d’état qui par la même occasion alimentent donc un système profitable aux GAFAM.

Les entreprises incriminées

En effet, parmi les sociétés pointées du doigt, on relèvera surtout le nom de Google, probablement numéro un mondial quand il s’agit de suivre à la trace les internautes. Mais pas que, puisque Facebook, qui critique d’ailleurs ouvertement les avancées d’iOS 14 pour défendre la vie privée, fait aussi partie du lot. Pas très étonnant : la collecte de data est là aussi un élément-clé de son modèle de revenu principal.

C’est d’ailleurs loin d’être la première fois que ces firmes sont épinglées pour de tels agissements. Si bien que les législateurs eux-mêmes commencent à sévir, avec déjà le Sénat et la Commission européenne aux manettes de ce qui pourrait bientôt prendre la forme d’une jurisprudence d’envergure.

Que faire pour y remédier ?

S’il serait trop long de réunir le même genre de statistiques nationales afin d’étudier le cas de Pronote et consorts, nul doute que la situation est relativement similaire en France aussi. Il existe heureusement, déjà, quelques solutions pour tenter protéger votre progéniture contre ce genre de pratiques commerciales -il faut le dire- tout à fait discutable. À commencer par… ne pas les équiper d’un smartphone, tout simplement.

En effet, il a été prouvé que le risque de dépression et de dépendance était accru chez les plus jeunes si ceux-ci passaient trop de temps devant les écrans. Tandis que pendant ce temps, à Palo Alto, on imagine une déclinaison d’Instagram pour les moins de treize ansÀ votre bon cœur, messieurs dames.

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