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Bientôt un iPhone sans apps Apple préinstallées ?

Ça chauffe au pays de l’Oncle Sam, où la position dominante de la Pomme agace de plus en plus les législateurs.

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© Unsplash / Bagus Hernawan x iPhon.fr

Le représentant des États-Unis David Cicilline a encore frappé. L’homme politique est en effet aux manettes d’une nouvelle proposition de loi visant tout simplement à interdire Apple de télécharger d’office ses apps propriétaires sur les mobiles qu’elle vend au grand public. Du moins si celles-ci disposent d’alternatives fiables sur l’App Store, ce qui est le cas pour… toutes.

Ainsi, là où certains peuvent critiquer le manque de fonctionnalités de Safari, Mozilla Firefox offre gratuitement une expérience similaire. Il existe également des explorateurs de fichiers plus puissants, Microsoft Word pour concurrencer Pages ou encore Spotify et Soundcloud en lieu et place de la plateforme Apple Music. Et justement, il se trouve que certaines de ces applications sont déjà en conflit avec Cupertino à ce sujet

Redmond dans la boucle ?

Selon Bloomberg, le démocrate n’a pas précisé directement si Microsoft serait aussi concernée. Néanmoins, celui-ci en a profité pour rappeler qu’il sera au Département de la Justice (équivalent de notre ministère éponyme outre-Atlantique) et à la Federal Trade Commission d’en décider. Rappelons d’ailleurs que c’est loin d’être la première enquête que devra mener la FTC sur Apple.

Sur Windows, la situation est d’ailleurs assez similaire étant donné qu’Internet Explorer avait déjà été épinglé pour un positionnement anticompétitif assez similaire. Rappelez-vous : il avait alors été requis que son éditeur affiche un message pour que l’utilisateur choisisse son navigateur par défaut. Une option que l’on retrouve même désormais sur… iPhone, des années plus tard et à la demande générale.

Peu de conséquences côté consommateur

Si iOS devait être livré sans apps Apple, le grand perdant serait bien évidemment son développeur. En effet, si celui-ci est souvent pointé du doigt c’est justement pour profiter des internautes ne cherchant pas plus loin que Mail, Photos ou Plans pour leurs contenus. Ils sont alors à la merci de la collecte de données du fabricant, qui continue de générer du revenu en les suivant même après l’achat de l’appareil.

Au contraire, si un cas de figure similaire au ban des services Google chez Huawei se produisait, alors davantage de créateurs auraient des chances de venir butiner des parts de marché. C’est même fort probable, puisque les indépendants sont souvent moins avares en options étant donné qu’ils sont la plupart du temps concentrés sur une seule et même proposition de valeur.

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