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Quand les données d’un smartphone aident à résoudre un crime

La montre connectée de la victime a également aidé les enquêteurs.

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© Pexels / Pixabay

C’est une affaire qui a choqué tout un pays. Caroline Crouch, une jeune femme britannique, a été retrouvée assassinée à son domicile en Grèce. Initialement, son mari, le pilote d’hélicoptère Babis Anagnostopoulos, affirmait que des malfaiteurs s’étaient introduits dans leur maison et avaient tué son épouse. Sauf que les données récoltées sur la montre connectée de la victime et sur son propre téléphone l’ont finalement trahi. Il a fini par avouer le meurtre à la police.

Dans le détail, la BBC nous explique ainsi que la montre biométrique de Caroline Crouch a montré que son cœur battait après l’heure de l’assassinat mentionnée par Babis Anagnostopoulos. De même, ce dernier affirmait avoir été attaché par les intrus alors que le traqueur d’activité de son téléphone le montrait en train de se déplacer dans la maison.

Les données santé d’un iPhone ont déjà permis de prouver un meurtre

Ces éléments étaient suffisamment probant pour que la police convoque le pilote. Ils lui ont dit qu’ils étaient sur une piste décisive et lui ont demandé s’il pouvait venir les aider. L’homme est arrivé sans savoir qu’il était le principal suspect. Au terme de huit heures d’interrogatoire, il a fini par avouer son meurtre.

Notons qu’en 2018, un meurtrier avait été confondu par les données santé de son iPhone. Dans le détail, l’assassin était un pharmacien anglais de 37 ans qui souhaitait récupérer 2,5 millions de dollars d’assurance vie en tuant sa femme avant de s’enfuir à l’étranger.

Il a préparé son coup pendant cinq ans avant d’étrangler son épouse avec un sac plastique et a tenté de faire croire à un cambriolage qui aurait mal tourné. Lors de son enquête la police a consulté les données santé de son smartphone et de celui de la victime. Un pic d’activité a été noté lors du décès. Le meurtrier n’avait aucune idée du fait que son iPhone enregistrait ses mouvements lorsqu’il courait dans son sa maison afin de faire croire qu’un inconnu avait tué son épouse.

Un déplacement post-mortem de 14 pas de la victime a également fini par intriguer les policiers. L’homme avait aussi injecté de l’insuline à sa pauvre épouse avant le meurtre. Ses recherches Internet ont donc fini par le trahir, d’autant qu’il avait consulté des méthodes d’étranglement. Il a par la suite été condamné à 30 ans de prison.

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