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En Russie aussi, l’App Store ne veut pas abandonner sa commission

Les attaques contre le modèle de revenus d’iOS viennent de toute part.

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© Unsplash / Jaunt and Joy

Les autorités russes souhaitent obliger Apple à laisser les développeurs d’apps tierces prévenir leurs utilisateurs des solutions de paiement alternatives à celle de l’iPhone. De cette façon, ces derniers pourront alors se passer de la commission de 30% qui est prélevée sur chaque achat intégré. Un véritable atout pour les petits studios, qui ne seront alors pas “obligés” de faire gonfler les prix à destination des consommateurs.

Ce n’est pas une première, loin de là : d’autres juridictions ont déjà tenté la manœuvre. Les dossiers ne sont d’ailleurs toujours pas clos dans certains pays comme l’Australie ou les États-Unis. Il existe en revanche bien des officiels ayant réussi à faire plier la Pomme, au Japon. Sur place, la société a par conséquent annoncé laisser le champ plus ou moins libre aux transactions externes.

La justice saisie

En Russie, c’est le 30 septembre que le gouvernement a averti Apple de sa décision. Mais apparemment, la firme ne l’entend pas de cette oreille et souhaite s’en remettre à la cour pour analyser la demande en question. De cette façon, la procédure est par la même occasion ralentie et les revenus d’iOS ne sont donc pas freinés immédiatement.

Impossible de savoir combien de temps tiendra ce stratagème, mais il n’est pas rare de voir des juges refuser de telles requêtes pour faire avancer les affaires au cours. Au contraire, on peut supposer que d’intenses opérations de lobbying menées par les avocats de l’accusée auprès des intéressés pourraient peser dans la balance. Sur place, RT rapporte que Cupertino s’expose tout de même à une amende qui serait calculée en fonction de son chiffre d’affaires. Soit plusieurs centaines de millions d’euros.

Plus que quelques semaines de répit ?

Ayant déjà relancé Apple en octobre, l’entreprise n’ayant donc toujours pas mise à jour sa politique tarifaire, les régulateurs risquent tout de même de s’impatienter. Le Federal Antimonopoly Service (FAS) a été fondé par Vladimir Poutine en 2004, et on lui attribue déjà plusieurs victimes telles que la plateforme de réservation de logements Booking ou encore l’opérateur européen Tele2. Celui-ci dispose de plus de quatorze millions de clients, selon des chiffres du New York Times (2014). Les législateurs n’ont donc pas peur de s’attaquer à des mastodontes.

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