Suivez-nous

iPhon.fr

iPhone “nu” : tout savoir sur la configuration bientôt obligatoire

La formule de l’iPhone que l’on connaît tous va peut-être drastiquement changer. Voici comment.

iPhon.fr

Publié le

 

Par

© Unsplash / Brett Jordan

Dans peu de temps, les iPhone devront obligatoirement proposer une expérience “nue” à leurs utilisateurs. Autrement dit, les utilisateurs auront tous la possibilité de supprimer des apps comme Photos ou Messages, installées d’office au premier démarrage d’iOS. Il s’agit d’une législation qui se cantonne au continent européen pour le moment, car imposée par les régulateurs de Bruxelles. À terme, des hypothèses misent même sur un texte obligeant les constructeurs de smartphones à ne pas préinstaller leurs apps propriétaires – autrement dit l’iPhone serait d’office livré “nu”, sans apps maison. Aux utilisateurs de passer ensuite par l’App Store pour installer le navigateur de leur choix, la médiathèque de leur choix, etc.

Ces exigences sont issues du Digital Markets Act (DMA), adopté par la Commission européenne il y a maintenant plusieurs semaines. Apple a déjà pris le temps de mettre à jour certaines de ses politiques pour coller à la loi : il est par exemple possible, depuis la version 17.4 d’iOS, de télécharger des services tiers sans pour autant devoir passer par l’App Store. Il s’agit là d’un bon moyen, pour les petits développeurs, de s’affranchir des 30 % de commission prélevés sur chaque achat intégré par la firme à la pomme. C’est un chiffre approximatif ; car on sait que quelques entreprises comme Amazon se sont déjà octroyé une ristourne de 50 %.

Safari est aussi dans le viseur des autorités !

Selon un nouveau rapport de l’Union européenne, Apple n’aurait, par ailleurs, pas encore proposé de choix suffisamment clair pour l’installation d’un navigateur. Ainsi, lorsque les utilisateurs allument leur iPhone pour la première fois, Cupertino ne leur liste pas clairement toutes les alternatives à Safari. Pour se conformer au Digital Markets Act, la société devrait donc expliquer aux internautes qu’ils peuvent par exemple choisir : Mozilla Firefox, Google Chrome, Arc Search ou encore Vivaldi et Quiche Browser. On imagine toutefois difficilement comment donner le nom de tous les acteurs du secteur, mais un affichage direct de la catégorie de l’App Store concernée pourrait faire l’affaire.

Ces rumeurs ne sont pas sans faire écho à d’autres bruits de couloir, publiés par le passé. Selon ces derniers, Safari pourrait ainsi disparaître de nos iPhone avant la fin de l’année… 2024 ! Pour se justifier, Apple a détaillé ses intentions dans le cadre d’un communiqué de presse. On y découvre notamment que l’historique pourrait peut-être être transférable depuis Safari vers un autre navigateur, mais ceci reste à prouver.

Peu d’incidence sur les utilisateurs ?

En règle générale, rappelons toutefois que de telles nouveautés en faveur de la concurrence ne sont que rarement l’objet de l’attention des consommateurs. On sait par exemple que la possibilité de télécharger des apps sans passer par l’App Store (autrement dit : le “sideloading”) n’intéresse pas grand monde au-delà des éditeurs des alternatives à proprement parler, comme Setapp de MacPaw.

Il y a donc fort à parier que même si Photos, Messages ou encore Safari quittent les iPhone qui nous sont livrés sous blister, les utilisateurs iront de ce pas les installer manuellement après ouverture du coffret. Apple pourrait aussi, tout simplement, inclure un petit dépliant supplémentaire dans la boîte de ses iPhone, dévoilant quelles sont les apps “conseillées”. Car, rappelons-le : la loi évoque peut-être le cas des apps préinstallées sur les appareils, mais il semble exister un vide juridique concernant d’éventuels supports physiques et non virtuels. D’éventuels juristes parmi nos lecteurs ? Nous serions ravis de connaître et de partager votre avis.

  • Des iPhone sans la moindre app préinstallée, “nus”, pourraient voir le jour bientôt
  • Safari, Messages ou Apple Photos pourraient ainsi être à télécharger manuellement depuis l’App Store
  • C’est la Commission européenne qui l’impose, via le Digital Markets Act entré en vigueur il y a peu
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *